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RÉFRIGÉRATION ARTIFICIELLE DE L'EAU MINÉRALE
A L'ÉTABLISSEMENT THERMAL DE BOURBONNE.
tant elle ne s'écarte pas indéfiniment de n à mesure que a croît ou décroît à partir de i. 11 y a un maximum d'écart
tant pour les valeurs plus grandes que pour celles plus petites que 1, et si a croît ou décroît à "partir des valeurs correspondant à ces deux maximum, n' revient vers n. Dans l'exemple que nous avons choisi le maximum a lieu
pour n' = 1,20 n environ, lui-même est égal à 7°,2o;
comme a est égal à 11,62 ; on trouve pour b = 11,55. Ainsi, quand il passe 11,62 d'eau chaude dans le réfrigérateur par seconde, on obtient le maximum de différence de température à la sortie du réfrigérateur, avc, les courants de l'eau douce dans le même sens, et, en sens inverse, en faisant passer 11,35 d'eau douce par seconde, bien entendu les températures initiales des deux eaux étant 65° et 9°,5o.
Pour a = i la différence maximum est
11°,97 avec
=_ n ou b litre. Pour a = o,bo elle est de 19°,22 o,8 n environ ou b avec n' ol.625. Enfin, à mesure que a diminue, elle tend vers 26°,75, et elle s'approche de o à mesure que a augmente. Du côté des n' négatifs la courbe X a pour asymptote
la droite y = + Y, tandis que celle de X' se dirige vers les ordonnées négatives infinies.
Nous dirons tout à l'heure ce que représentent ces courbes du côté des abscisses négatives. La réfrigération par courants en sens inverses est donc toujours préférable, surtout pour des valeurs de n' ne s'écartant pas beaucoup de celle de n, c'est-à-dire quand les quantités d'eau chaude et d'eau de réfrigération ne diffèrent pas beaucoup entre elles. Du reste, on peut toujours obtenir le même refroidissement avec les deux systèmes de courants ; seulement pour cela il faut donner à n' pour le courant direct une valeur plus petite que pour le courant inverse, c'est-à- dire qu'il faut pour le premier plus d'eau -froide que pour le second. Pour avoir ces cieux valeurs de n' pour un refroidissement
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donné, on pourrait les tirer des équations donnant X et X' mais il sera plus commode de construire les deux courbes dont nous venons de parler, de mener par la température voulue une parallèle à l'axe des n', et d'abaisser, des points d'intersection avec les deux courbes, des perpendiculaires sur cet axe : les pieds de ces perpendiculaires donneront les deux valeurs de n'. A Bourbonne, pendant les sept ou huit mois de la saison d'hiver, on prend généralement les bains et les douches à
une température plus élevée que pendant la saison thermale, et il faut admettre une température moyenne de 55 à 36°. Durant cette saison d'hiver on fait fonctionner tous les matins pendant une heure à une heure et demie la pompe Greindl pendant le temps même qu'on donne des bains et des douches. A Bourbonne les dimensions des principaux organes de distribution ont été calculées dans l'hypothèse qu'on con-
sommerait 2 d'eau refroidie pour d'eau chaude ; c'est pour le même motif que nous avons donné au réservoir d'eau refroidie une section horizontale double de celle du réservoir d'eau chaude. De cette façon les niveaux de l'eau dans les deux réservoirs restent les mêmes tant que les consommations se font dans les proportions indiquées et qu'on n'élève pas d'eau ou qu'on en élève dans la même 1
proportion.
Cette égalité de niveau est essentielle, principalement pour les douches ; autrement la température du jet varie continuellement avec la différence des niveaux, et quand celle-ci devient notable il y a même échange d'eau entre les deux réservoirs, et la douche ne donne plus que de l'eau chaude ou de l'eau refroidie. L'année dernière, pendant la saison thermale, cet effet s'est fait sentir plus d'une fois sur les grands réservoirs du coteau, aussi a-t-on été obligé d'abaisser de u mètre le trop-plein du réservoir d'eau chaude, afin de rétablir autant que possible l'égalité Toxa XX, 1881.
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