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RÉFRIGÉRATION ARTIFICIELLE DE L'EAU MINÉRALE
A L'ÉTABLISSEMENT THERMAL DE BOURBONNE.
de niveau de l'eau dans ce dernier et ceux d'eau refroidie. Si la consommation était régulière, permanente, on
pourrait toujours maintenir l'égalité de niveau dans les deux réservoirs, quelle que soit la proportion entre l'eau chaude et l'eau refroidie : il suffirait d'élever les deux espèces d'eau dans une proportion indiquée. Si par seconde on consomme a mètres cubes d'eau chaude et Ka mètres cubes d'eau refroidie, et qu'on élève pendant
le même temps ma d'eau chaude, pour que l'égalité de niveau se maintienne, il suffit d'élever K'a d'eau refroidie, en 2 + 2 m. Suivant que ni est plus grand faisant K' = K ou plus petit que 1, les niveaux s'élèvent ou s'abaissent dans les deux réservoirs, mais en restant toujours dans un même plan horizontal. Mais si cette consommation vient à cesser pour un certain temps, ce qui arrive toujours, et qu'on continue à élever les deux eaux dans les proportions indiquées, l'égalité des niveaux ne se maintient plus dans les deux réservoirs; pour la conserver il faudrait alors, pendant ces arrêts, élever 1 (l'eau chaude pour 2 d'eau refroidie, dans le rapport des sections des réservoirs. Ces changements continuels dans les proportions élevées sont impossibles en pratique, et pour que Kr soit toujours égal à 2m il faut que K soit égal à 2, c'est-à-dire que la consommation ainsi que l'élévation des deux eaux soient dans le rapport de 2 à L'eau minérale chaude arrive dans les cabinets de bains mi de douches à la température de 59° en moyenne ; pour avoir la température du mélange à 35°,5o avec i d'eau chaude et 2 d'eau refroidie, il faut donc que cette dernière y arrive à la température de 25°,75. L'eau refroidie dans son parcours depuis la sortie du réfrigérateur jusque dans
les cabinets ne perd en moyenne qu'un demi-degré ; il faut donc que cette eau, à la sortie du réfrigérateur, ait 24°,25. La pompe Greindl élève, comme nous l'avons
0,62 par seconde, dont les deux tiers, soit
dit,
doivent
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passer par le réfrigérateur. Dans ce cas L =_- 26",18, et faisant xo = 63° et Y -,-_ 90,5o, on trouve que, pour refroidir l'eau à 24°,25, il suffit de 1'062 d'eau douce par seconde, qui à la sortie du réfrigérateur aura une température de
plus de 45°. Pour une marche d'une heure et demie il faudra donc un peu plus de 6 mètres cubes d'eau, quantité qu'on trouvera toujours disponible dans le réservoir d'eau douce. Il en résulte de plus qu'on ne pourrait pas obtenir le refroidissement voulu en employant directement le débit de la source de Montlétang qui, même à son maximum, ne donne jamais un litre par seconde. Ce mode (l'alimentation des réservoirs devient indispensable dès qu'on donne un certain nombre de douches par jour ; mais pendant les trois mois d'hiver, de décembre à février, on ne prend guère que des bains, et pour ceux-ci il est inutile que l'eau soit au même niveau dans les deux réservoirs, vu qu'on amène successivement l'eau chaude et l'eau refroidie dans la baignoire. Aussi, pendant ces mois, on se contente d'élever l'eau chaude et l'eau refroidie l'une après l'autre, et pour la réfrigération on rentre alors dans les conditions des expériences, où, en moyenne, il passe 1',62
par le réfrigérateur, et l'on fait passer environ 3',8o d'eau douce par le réfrigérateur pour arriver, pour l'eau refroidie, à 24°,25 ; ce qui demande environ 14 mètres cubes d'eau douce pour une marche d'une heure. Avec les courants dans le même sens il faudrait environ 35 à 36.mètres cubes, bu 9,8o par seconde, quantité que, la plupart du temps, on ne trouverait peut-être pas dans le réservoir, sans compter que les diamètres des tuyaux d'amenée sont insuffisants pour un pareil débit. La disposition des courants en sens inverse était donc indispensable. Il arrive assez souvent, pendant les froids, qu'on ne consomme pas dans la journée l'eau élevée; alors le leude,main on vide complètement le réservoir d'eau chaude, qu'on remplit de nouveau, et l'on réchauffe l'eau qui est restée