Annales des Mines (1881, série 7, volume 20) [Image 99]

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170 APPAREIL DE CHANGEMENT DE MARCHE A BRAS, ETC.

SUR LA

NATURE DE L'ACIER, ETC.

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possible aux résistances auxquelles cet effort doit faire contrepoids.

En dehors de cette question de diminution du nombre des modèles, l'adoption d'un grand diamètre de cylindre auxiliaire avec addiiion de soupape régulatrice offre un autre

avantage : il rend l'effort auxiliaire de la vapeur indépendant de la pression à la chaudière, en sorte que le contre-

SUR LA NATURE DE L'ACIER LE PLUS CONVENABLE POUR LES RAILS Par M. L. GRUNER.

poids de vapeur est aussi efficace, quelle que soit cete pression, pourvu qu'elle ne tombe pas au-dessous du chiffre pour lequel est réglée la soupape régulatrice. La soupape régulatrice employée par le chemin de fer de Lyon est représentée fig. 5, Pl. II. La soupape d'admission de vapeur dans la boîte à tiroir est figurée en N. Elle est à siège conique et s'ouvre de haut en bas. Cette soupape se

L'acier fondu pour rails doit-il être dur ou doux, et la nature de l'acier est-elle, ou non, sans influence sur le profil du rail?

prolonge par une f ge 0, qui porte un piston P sur la face

Une commission, nommée par M. le Ministre des tra-

inférieure duquel s'exerce la pression de la vapeur contenue dans la boîte à tiroir. La face supérieure,du piston P est soumise à la pression atmosphérique et à l'action d'un ressort à boudin Q. Il est évident que la pression dans la boîte à tiroir

vaux publics, fut récemment chargée de comparer, au point

de l'appareil de changement de marche se réglera d'ellemême à la valeur nécessaire pour faire équilibre à la pression atmosphérique augmentée de la bande du ressort Q.

La bande de ce ressort peut se régler à la main par la manoeuvre de l'écrou R. Cette régulation se fait empiriquement dans chaque cas particulier.

Brevets. - La soupape de réduction de pression est em-

pruntée à un appareil décrit dans des brevets qui sont aujourd'hui la propriété de M. Westinghouse. Quant à l'appareil de changement de marche proprement dit, avec con-

trepoids de vapeur, il a fait l'objet d'un brevet pris par nous le 7 mai 1880. Ce brevet est aujourd'hui dans le maine public.

do-

de vue de la durée et des frais, les deux types de rails usités en France par nos grandes compagnies de chemins de fer. Doit-on préférer le rail à patin, dit américain, ou le rail à double champignon ? Cette question peut avoir son importance, et cependant il en est une autre qui me semble devoir la primer, c'est celle de la nature du métal. La nature de l'acier influe, en effet, sur la durée des rails plus que la forme. Celle-ci n'est pourtant pas indifférente, quoique les conclusions de la commission, dont je viens de parler, laissent la question à peu près indécise dans son rap-

port du 12 avril 1881 (*). Au point de vue des frais et de la durée, les deux types se vaudraient sensiblement. Il

est vrai que la commission s'est bornée à comparer

les deux types d'une façon générale, sans s'inquiéter des dimensions relatives des diverses parties, qui cependant semblent devoir exercer, comme la nature du métal une certaine influence sur la durée des rails. C'est cette

Paris, le 8 août L88t.

(*) Ce rapport est inséré p. 5 et suiv. de ce volume des Annales.