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SUR LA NATURE DE L'ACIER
LE PLUS COINVENABLE POUR LES RAILS.
à la suite d'une discussion raisonnée, l'erreur possible à moins de 1 1/2 p. too, ce qui me paraît, en effet, plus que
torsion et de flexion, moins importants que les précédents au point de vue de l'usure des rails. Dans les ana-
probable. Le mémoire original contient, outre les profils en grandeur naturelle, ci-dessus mentionnés, une série de tableaux donnant, pour les 64 rails, les résultats individuels de toutes les épreuves auxquelles le métal fut soumis ; un dernier tableau résume les moyennes des 12 catégories de rails,
lyses chimiques, je supprime les unités phosphoriques de M. Dudley, et, à leur place, je donne les sommes des éléments étrangers; enfin, dans une dernière colonne, ces mê-
c'est-à-dire les moyennes de chacune des 6 catégories de rails fortement usés et celles des 6 catégories de rails fai. blement usés, et finalement les deux moyennes générales des 32 rails fortement entamés et des 32 autres rails faiblement usés.
Au lieu de reproduire ces divers tableaux en mesures anglaises, je crois plus utile de me borner à un tableau résumé en mesures métriques. Dans une première colonne je donne la perte de poids en grammes par mètre courant du rail et par chaque mil., lion de tonnes de trafic. Les trois colonnes suivantes renferment les résultats des
essais de traction, c'est-à-dire la résistance de rupture et la limite d'élasticité en kilogrammes par millimètre carré, ainsi que l'allongement d'une barrette de 127 millimètres au moment de la rupture. La cinquième colonne contient, en kilogrammes par millimètre carré, l'effort développé par le cisaillement, et la sixième en millimètres, ce que l'auteur appelle cletrusion c'est-à-dire l'avancement de l'instrument tranchant au moment où la pièce est sur le point de céder,
l'essai étant fait sur une barrette cylindrique de 5/8 de pouce de diamètre (om,o16).
Je donne ces deux éléments, parce qu'ils permettent d'apprécier, jusqu'à un certain point la dureté du métal. La résistance au cisaillement est d'autant plus grande et la detrusion , d'autant plus faible que l'acier est plus dur. J'ai supprimé les colonnes relatives aux essais de
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mes sommes moins le carbone. On peut juger ainsi du degré
de pureté de l'acier, qui joue, comme nous le verrons, un rôle assez important dans la question de la durée des rails. Enfin, j'ai réduit, dans le tableau ci-joint, les 12 caté-
gories de rails à huit, en ne séparant pas les rails des courbes en palier de ceux des courbes en pente.