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SUR LA NATURE DE L'ACIER
o,35 p. Io° de carbone et près de s p. 300 de manganèse; que leur résistance à l'usure n'est à la vérité pas encore connue, mais que, en tout cas, les lingots durs sont moine bulleux et se laminent mieux que ceux en acier doux. 11 cite des rails très résistants, fabriqués à Troy, qui s'enfer-
ment: Carbone Manganèse Phosphore Silicium .
p. 100 0,4o 0,85 à 095 o,o8 à 0,085
LE PLUS CONVENABLE POUR LES RAILS.
mètre courant et par million de tonnes. Or la composition moyenne de l'acier de ces 18 rails est, d'après son propre relevé, de Carbone Manganèse Phosphore Silicium
M. Setters estime aussi qu'on ne peut imposer à la fois une composition chimique et des essais mécaniques. Il faut l'un
ou l'autre. M. Metcalf, fabricant d'acier au creuset, déclare que le carbone est le véritable élément aciérant (hardener), et qu'il faut bien se garder de l'assimiler aux autres éléments étrangers de l'acier. M. Kent fait une critique très vive du travail de M. Dudley. Ses conclusions ne seraient pas justifiées, l'analyse chimique étant incomplète et les causes, qui influent sur la durée des rails, par trop multiples. Il montre que la formule chimique est inadmissible lorsqu'on impose en même temps des essais mécaniques; il constate, entre autres, que
sur les 64 rails analysés, 5 seulement, et non les 32 réputés bons, remplissent rigoureusement les conditions chimiques prescrites. Malgré cela, tout . en critiquant la formule chimique de M. Dudley, il vérifie lui-même, et presque à son insu, la réalité des conclusions générales, c'est-à-dire l'usure plus forte des rails durs. Il a recherché, en effet, parmi les 64 rails de M. Dudley, les 18 plus
0,4'2
Joit, pour le poids des élé.
Total
0,05 à 0,6
M. Hunt déclare, en terminant, avec beaucoup de raison, qu'aussi longtemps que les maîtres de forge ont à garantir la durée des rails, ils doivent être libres de fixer la nature chimique du métal.
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mauvais au point de vue de l'usure, ceux qu'il appelle %Dorst, parce qu'ils ont perdu en moyenne 66gt,5.o par
0,109
- ,:7117
ments étrangers en dehors du carbone : 0,826.
1,268
chiffres qui montrent bien que ces i 8 rails sont à la fois plus durs et plus impurs que la moyenne des 32 mauvais rails.
Ces derniers renferment, en effet Carbone Manganèse Phosphore Silicium
soit un total de
ou, en éléments étrangers, en sus du { carbone
0,390 0,61:7
0,106 0,0117
1,190
0,800
M. Kent pense, en résumé, que le travail de M. Dudley devrait être continué par le concours de plusieurs compagnies, et qu'il faudrait éprouver et analyser une centaine au moins de rails plus ou moins usés. C'est la meilleure preuve que, malgré sa critique un peu vive, il apprécie à sa juste valeur l'important travail de M. Dudley. M. Cloud, ingénieur chargé des ateliers de réparation de la Pennsylvania CY, estime que l'usure peut être étu-
diée aussi bien, et peut-être mieux, sur les bandages des roues motrices que sur les rails. Or, au retour des bandages dans les ateliers, il a parfois constaté des différences de i à 2 pouces (2,5 à 5 centim.) dans les diamètres de deux bandages appartenant au même essieu, et c'est toti-