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DE SEAHAM ET DE PENYGRAIG.
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EXPLOSIONS SURVENUES DANS LES HOUILLÈRES
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sion de 15 millimètres (s) . Le ventilateur se trouvait placé à quelques mètres du puits de sortie d'air B.
sures ou aux failles, des soufflards assez violents et assez continus. Bref, la mine pouvait passer pour une des plus dangereuses de ce district éminemment grisouteux, d'autant plus que l'exploitation n'y faisait que commencer et
D'après les renseignements de l'enquête, à l'époque de l'explosion, le volume d'air total qui circulait dans la mine
qu'elle était poussée avec une activité et une ampleur
rait un orifice équivalent de 2'q,911, qui paraît, en effet, concorder avec la généralité des faits connus sur les mines
dont les renseignements ci-dessus donnés permettent de se rendre compte. M. 'William Galloway a admis dans l'enquête, comme résultat de ses observations, que le retour d'air du puits inférieur devait normalement tenir toujours
au moins 0,71 p. zoo de grisou, et que le retour d'air général au puits de sortie devait être chargé d'au moins 2 p. zoo. Toute la mine était très sèche et très poussiéreuse. En certains points il y avait sur le sol io à 13 centimètres de poussière de charbon très fine. Les obserVations suivantes, faites par M. W. Galloway avec un psychromètre, le 12 janvier, de six heures à neuf heures du soir, un mois après l'accident, alors que la mine était remise dans son état normal, permettront de se rendre compte de sa situation au point de vue de la température et de l'humidité
aurait été de 28 à 33 mètres cubes par seconde. Avec la dépression indiquée de 15 millimètres , cela donneanglaises et la situation particulière de la houillère en ques-
tion, fort peu étendue, et où toutes les galeries étaient à grande section, de 5 à 4 mètres de largeur environ sur de hauteur.
L'examen du plan montre suffisamment, par les flèches qu'il porte, la distribution du courant d'air, depuis le puits A parlequel il entrait jusqu'au puits B par lequel il sortait. Après s'être partagé en plusieurs branches et sous-branches pour l'aérage du district inférieur ou du puits A, le courant se reconstituait pour franchir la faille par le traversbancs cd. A la sortie du travers-bancs, il se partageait en deux branches principales. :
de g mètres cubes à la
seconde environ, suivait directement la galerie maîtresse le restant, soit 2 1 mètres cubes environ moins les pertes remontait directement vers l'avancement de Turberville et l'extrémité nord du grand long-wall de ce district pour
TEMPÉRATURES
obsei vées. POINTS DE L'OBSERVATION.
Boule sèche,
A l'orifice au jour du puits d'entrée d'air. Au fond du puits (très numide) Au pied de la faille (point c) Au bas du puits de sortie.
.
.
Boule humide.
223 279 + 3,62 + 3,62 degrés.
degrés.
+14,73 +10,17
+11,39 +15,81
Ventilation. - La ventilation était produite par un ventilateur à force centrifuge enveloppé, construit sur place, de 5-,48 de diamètre, tournant habituellement à la vitesse de soixante-trois tours par minute et produisant une dépres-
(*) Tout rudimentaire qu'il fût, ce ventilateur aurait encore donné, d'après les renseignements de l'enquête, un rendement manométrique approximatif de 45 p. ioo. Pour apprécier avec exactitude ce résultat, il importe dans l'espèce de ;tenir compte de l'aérage naturel considérable qui avait lieu, le ventilateur arrêté, aérage naturel susceptible , d'après des observations de M. Galloway, de faire passer un volume de di mètres cubes
par seconde. En partant de l'orifice équivalent de 2"'°,9!1 on arrive, par un calcul bien connu, à. trouver que la dépression due au ventilateur seule aurait été de tAm366, la dépression totale observée de 15 millimètres résulte de cette dépression et de la dépression de 5",2 correspondant à l'aérage naturel d'après la relation Classique : 15" 14,652 + 3,2'.