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DE SEAHAM ET DE FENYGRAIG.
EXPLOSIONS SURVENUES DANS LES HOUILLÈRES
l'aérer en descendant et venir se joindre à l'autre dériva. tion avant d'arriver au puits. Suivant les pratiques du pays de Galles, la direction et la répartition de -Fair entre les différents quartiers étaient assurées par des toiles pendantes, fixées à la couronne des galeries, dont on multipliait le nombre suivant les besoins. L'emploi de portes en bois était tout à fait exceptionnel, Cet aérage présentait donc les particularités suivantes,
Dans son ensemble, il tenait de l'aérage diagonal en ce sens que l'air entrant par une extrémité en sortait par l'autre sans pouvoir faire autrement que de passer en totalité dans la mine, mais avec plus ou moins d'uti. lité, suivant la manière dont il y était distribué. Tous les fronts de taille étaient aérés par un courant formant culde-sac au-dessus de la voie maîtresse, et les culs-de-sac étaient montants pour toute la partie amont et notamment pour le grand long-wall du district du sud. L'avancement de Turbérville formait lui-même un cul-de-sac montant, Enfin, tout le long-wall du sud n'était aéré que par un cir. cuit unique formé par le retour d'air du district du nord, en sorte que tous les chantiers de la mine se trouvaient po.ur ainsi dire établis sur un circuit unique.
dans la mine que le poste aux réparations, composé de 1°6 personnes. Sur ce nombre 4 ouvriers, occupés dans les galeries situées au nord du puits d'entrée d'air A
et tout au voisinage, ont pu, après l'explosion, gagner le bas du puits et ont été sauvés : un cinquième, qui travaillait dans le même quartier, à too mètres du puits, ne fut que très légèrement brûlé et fut retiré, encore en vie, 36 heures après l'explosion, sous un petit éboulement qui ne
lui avait pas permis de fuir. Les 101 autres personnes ont été tuées à leur place même de travail ou tout à côté, frappées toutes par conséquent instantanément ou à peu près instan-
tanément. Sur ces non victimes, 90 ont été plus ou moins atteintes par les flammes et ta seulement paraissent avoir péri uniquement par intoxication ou asphyxie. Sur ces 90 brûlés, on a estimé qu'il y en avait 2o seulement dont les brûlures étaient assez étendues pour qu'elles aient pu déterminer la mort ; 20 autres, plus ou moins fortement brûlés, paraissaient avoir plutôt succombé à des chocs ou
à des fractures ; les 5o autres n'étaient que très légèrement brûlés, et doivent être considérés comme ayant plutGt péri par intoxication ou asphyxie. M, W. Galloway a relevé lui-même cette particularité, à laquelle
Éclairage. - On faisait à peu près exclusivement usage à Penygraig de lampes Clanny, bien que la vitesse dans certaines galeries atteignît 4 à 5 mètres. Tirage à la poudre - L'emploi des explosifs était inutile
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il attache, on le verra, une grande importance,
que dans toute la mine, tant dans le district supérieur que dans le district inférieur, on trouvait des ouvriers agenouillés sur le sol, la bouche contre terre, habituellement les mains couvrant la figure, morts dans cette posture, ne présentant que des traces de brûlure légère aux cheveux der-
pour l'abatage du charbon, qui tombait de lui-même, comme
rière la tête.
dans toutes les couches de charbon à vapeur du pays de
Quoi qu'il en soit, la différence paraît saillante entre la manière. dont les victimes ont péri à Penygraig et à Seaham. Là, point d'asphyxie lente ; des brûlures et des frac-
Galles, par suite du clivage. Mais on en usait à volonté dans
le poste aux réparations. Circonstances de
- L'explosion a eu lieu
le
10 décembre 188o à Ili 5o du matin, alors qu'il n'y avait
tures nombreuses et importantes. Des éboulements assez considérables se sont produits, les uns au
grand long-wall du district sud, les autres aux