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ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES. «2 5 2
NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
0,75 dans les galeries boisées. ici, au rocher. 0,8o maçonnées. o,85 ici.
qui résulte de l'observation de l'appareil dans ces conditions.
11 n'a pas été fait d'expériences précises établissant le degré d'exactitude de cette manière d'opérer ; au reste, il serait difficile d'en avoir de bien concluantes ; ce qu'on pourrait appeler l'erreur personnelle, d'après le procédé propre à chaque opérateur, intervenant ici avec une influence considérable et difficilement appréciable. Le seul procédé qui puisse être considéré comme donnant des résultats suffisamment exacts consiste, en y plaçant successivement l'anémomètre d'une façon stable, à relever
les vitesses, d'un nombre de points de la section assez considérable pour qu'on soit autorisé à déduire par le calcul la vitesse moyenne.
Une pareille manière d'opérer exige beaucoup de temps, une demi-heure au moins pour un opérateur habile et bien secondé, car il faut faire une vingtaine d'opérations pour une section de 4 mètres carrés, et elle ne peut pas être regardée comme praticable couramment pour la surveillance ordi-
naire de l'aérage d'une mine. De plus, pour obtenir des résultats exacts, il faut que l'on soit assuré qu'il n'y a pas eu de variations anormales des vitesses pendant toute la durée des opérations. En présence de toutes ces difficultés, on s'est demandé s'il n'y aurait pas possibilité d'obtenir un résultat suffisamment exact pour la pratique en se bornant à relever la vitesse en un seul point de la section convenablement choisi et en en déduisant par un calcul simple la vitesse moyenne correspondante. M. Schondurff, ingénieur aux mines royales de Sarrebrüclt,
s'est occupé de cette question. Il a cru pouvoir donner comme résultat de ses recherches cette règle fort simple (Zeitschrift [Ur 13-Ii-u-S-wesen, tome 24,p. I 20),que dans une section rectangulaire, la vitesse moyenne se déduit de la vitesse observée au centre en la multipliant par
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M. Schundorff admet implicitement que le rapport entre
ces deux vitesses est indépendant de la section de la galerie et de la vitesse moyenne elle-même. Mais M. Schon-
dorff est arrivé à ses conclusions en partant d'une idée théorique que la pratique ne paraît pas sanctionner, comme
nous aurons occasion de le dire. Cet auteur a admis, en effet, que la vitesse maximum se présentait toujours au centre de la section qu'il a toujours supposé être rectangulaire, et que les vitesses allaient en diminuant à partir de ce point jusque contre les parois; en d'autres termes, les courbes d'égale vitesse seraient des courbes concentriques, d'une forme plus ou moins circulaire ou elliptique, ayant leur centre au centre de la section. En réalité, la réparti-
tion des vitesses dans une même section paraît se faire suivant des règles beaucoup plus capricieuses: La commission du grisou a eu à sa disposition les résultats de 5/i jaugeages faits par M. Murgne, aux mines de Bessèges, avec le soin et la compétence bien connus que cet ingénieur apporte à ces études d'aérage. Douze de ces jaugeages avaient été relevés par M. Murgue, sur le désir -
qu'en avait manifesté la commission, pour étudier cette question ;
ils avaient été faits à cet effet en des points
choisis, comme nature de parois, courbes, alignements, dimensions des sections. Les autres avaient été exécutés au cours des belles recherches de M. Murgue sur l'aérage des mines.
Pour chacun de ces jaugeages, on a pu tracer très exactement la courbe de vitesse moyenne et des courbes d'égale
vitesse très rapprochées. Il nous a paru inutile de reproduire ici le dépouillement complet de toutes ces recherches et il sera suffisant d'exposer les conclusions qui en résultent.