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ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
On voit tout d'abord que Ta règle de M. Schondorff, fût.
elle vraie pour de longs alignements droits en amont de la section, ne l'est certainement pas dès qu'on se trouve en un point singulier, dans une courbe raide, ou à une distance faible en aval d'une bifurcation, d'un coude ou d'un pli brusque. Dans tous ces cas, les rapports entre la vitesse moyenne et la vitesse au centre en prenant pour centre le milieu de la verticale qui partage la section en varient d'un cas à l'autre, avec une deux parties égales
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Le rapport entre la vitesse moyenne et la vitesse en un point donné d'une section reste constant, malgré les variations de ladite vitesse moyenne. On voit donc que, pour toute station principale de jaugeage, où doivent être faites des observations périodiques, on pourra toujours avoir très exactement la vitesse moyenne par l'observation de la vitesse en un seul point. Il. suffira qu'on ait procédé une fois pour toutes à un jaugeage dé-
taillé de la section qui ait permis d'établir la répartition des vitesses dans cette section ou de déterminer le rapport
même nature de parois, dans des proportions qui échappent à toute loi, depuis 0,68 jusqu'à 1,12.
constant entre la vitesse au point choisi et la vitesse
Si l'on ne prend que les résultats de jaugeages faits dans des parties de galeries régulières en alignements droits de suffisante longueur, il reste les résultats suivants:
Pour tous autres points de la mine, en observant la vitesse au centre de la galerie seulement, et en défalquant,
SECTION
NA,TURE
des
des
galeries.
RAPPORT
de la vitesse au centre
parois.
à la vitesse moyenne.
muraillée. id. id. id. au rocher. boisée. id.
0,868 0,820 0,830 0,840 0,830 0,760 0,880
mitres carrés 4,35 3,52 3.36 2,72 3;67 2,97 2,64
résultats, on le voit, qui ne s'accordent pas très bien avec la règle de M. Schondorff. Mais le dépouillement comparé de tous ces jaugeages conduit à une conclusion que M. Murgue avait déjà eu occasion de signaler dans une de ses publications, et dont l'importance pratique est capitale. C'est la suivante Dans une même section, la vitesse en chaque point varie dans la même proportion que la vitesse moyenne. Ce qui peut encore s'énoncer ainsi
moyenne.
suivant les cas, de 15 à 25 p.
comme Cela se fait dans plusieurs exploitations, on obtiendra la vitesse moyenne avec une approximation dont les observations qui précèdent donnent une idée. Io°,
Anémomètre multiplicateur de Bourdon. - C'est M. Le Châtelier qui a soumis à la commission du grisou l'idée d'employer pour le jaugeage des courants d'air généraux d'une mine l'anémomètre multiplicateur imaginé depuis plusieurs années par M. Bourdon, mais qui jusqu'ici n'était guère sorti des ateliers de son ingénieux inventeur. Cet appareil, représenté par là fig. 2 de la Pl. V, est fondé sur le principe du tube de Venturi, c'est-à-dire sur le
principe de la diminution de pression ou du vide produits par un étranglement dans un ajutage convenablement disposé,
Ainsi supposons qu'on place dans un courant d'air de vitesse V, uniforme
et uniformément répartie, un tube tel
que le tube extérieur BCDEFG formé par deux troncs de Cônes droits
accolés par leur petite base CF. Si H est la
hauteur théorique génératrice de la vitesse V, H étant par