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NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
conséquent donnée par la formuleg en plaçant deux petits tubes piézométriques, l'un ouvert contre le courant dans la section DE, et l'autre s'ouvrant dans la section rétrécie CF, on peut montrer par la théorie et établir par l'expérience qu'il y aura entre ces deux tubes une différence de pression K,H, K, étant un coefficient supérieur à l'unité dépenH,
dant de la forme donnée à l'appareil, de ses sections transversales comme des inclinaisons et des longueurs. Si à l'intérieur du premier tube on en place un second de même forme JKLMNO, dont la grande base LM se trouve dans la section rétrécie du premier tube CF, on aura de même entre les sections KN et LM une différence de pression H, =
K,KH. On conçoit donc qu'en multipliant
ainsi
le
nombre des tubes on arrive à augmenter dans des proportions considérables la hauteur H, généralement très faible, sous laquelle se ferait le mouvement de l'air, et qu'on puisse finalement parvenir à la mesurer commodément par un manomètre ordinaire ou par tout autre appareil analogue, et par suite mesurer la vitesse V du courant ou enfin le volume. Lorsqu'il ne s'agit que de mesurer la vitesse du vent, on peut même se borner à mesurer la dépression produite a l'étranglement du tube pour en déduire par cette seule mesure la vitesse V. Mais dans la mine le problème se complique. Il est facile, en effet, de reconnaître que la différence entr& la pression à l'étranglement et la pression atmosphérique, autrement dit le vide absolu produit à l'étranglement d'un tube placé dans la mine, est fonction
non seulement de la vitesse du courant mais encore l'orifice équivalent de la mine. Si celui-ci ne variait pas, on pourrait se borner à la simple mesure de cette dépression; mais, en thèse générale, il faudra mesurer la différence entre cette pression à l'étranglement et la pression même qui règne dans la mine, c'est-à-dire la pression atde
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mosphérique diminuée de la dépression sous l'influence de laquelle se fait la ventilation. L'anémomètre à deux tubes, dont le dessin est représenté fig . 2, Pl. V, est construit en cuivre suivant les dimensions ci-après. GRAND TUBE. met.
AB longueur de l'embouchure cylindrique. ici. id. BC longueur du cône convergent CF diamètre de la petite section de la grande section id. BECD longueur du cône divergent
AI-1 diamètre
CF diamètre de la petite section ..... DE
de la grande section
id
.
.
0,050 0,100
0,1i5 0,056 0,1o0 o,/i50 .
o,o5G 0,0911
TUBE INTÉRIEUR.
JK longueur du cône convergent KN diamètre de la petite section JO de la grande section id. KL longueur du cône divergent KN diamètre de la petite section LM dé la grande section id.
0,040 0 009 0,029 00.70 0,009 0,020
Le rapport des diamètres des deux petites sections CF et le rapport entre les surfaces de ces deux sec-
KN est de
tions est d6; 2
38,5*
L'angle au sommet du cône divergent est de 5° et celui du cône convergent de
210.
Ces proportions sont celles qu'après de longues recher`:épesreestsidoent.tombreuses expériences M. Bourdon a reconnues les plus propres à donner les plus forts accroissements de
Avec t;sut: pareil tube, M. Bourdon a obtenu les résultats Tome XX, 188i.