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NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
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Ces appareils sont fondés sur le principe du régulateur cosinus du même inventeur. Dans le tachymètre vertical, l'arbre dont il s'agit de mesurer la vitesse attaque par un renvoi par poulies ou par engrenages ( par la poulie N dans la fig. ) un arbre creux en fonte I lié à la transmission par ' la vis de pression W. L'arbre I se termine par une sorte de coupe u portant quatre saillies a dans lesquelles sont montés deux axes
Toutefois on n'a pas pu le rendre enregistreur et il paraît difficile de le compléter à ce point de vue. On ne pourrait faire mener l'enregistreur que par la plaque B. Outre que les chemins parcourus seraient bien faibles pour donner des diagrammes de dimensions suffisantes, la plaque B
d'acier b qui constituent les axes des deux pendules. Ces pendules, qui forment le mécanisme principal- de l'instrument,
n'aurait pas la force nécessaire pour mener un enregistreur, surtout s'il fallait amplifier les indications par un
sont représentés en détail par les fig. 4 et 5 . Ils peuvent osciller autour des axes b et attaquent par les broches [la
renvoi de leviers. Toute augmentation de résistance donnée
Cet appareil est déjà assez répandu et il paraît donner d'assez bons résultats à tous égards.
traverse de tête L fixée au manchon creux R. Celui-ci porte
à la plaque B compliquerait singulièrement, si elle ne rendait même impossible, la marche régulière de l'appa-
à son extrémité un anneau T qui vient buter contre une
reil.
plaque B. L'arbre I venant à tourner sous l'influence de l'arbre moteur les deux pendules cl tendent à s'écarter sons l'influence
de la force centrifuge et poussent le manchon R et la plaque B vers la droite. La plaque B par l'intermédiaire de
Le tachymètre horizontal, représenté fig. 7, PI. VII, ne diffère, en principe, du tachymètre vertical que par la substitution d'un ressort spiral R au contrepoids G. L'arbre D, qui reçoit son mouvement de l'arbre moteur dont il faut mesurer la vitesse par la poulie B, se termine
deux galets h transmet ce mouvement au renvoi de leviers FF, EE, lequel, par les rouages C et S, entraîne l'ai-
par une double fourche F supportant l'axe 0 du double pendule conique 9-9', 0-1o' dont l'un a été représenté en
guille Z sur un cadran 0.rarlué
détail fig. 9.
Les leviers FE' soulèvent en même temps le contrepoidsG,
Lorsque l'arbre principal D tourne sous l'action de la
dont l'action variera également avec l'écartement et par suite avec la vitesse.
tous deux de la vitess® et augmentant avec elle, l'un provenant del'effort résultant de la force centrifuge correspondant
poulie B, les pendules tendent à se placer perpendiculairement à l'arbre D en s'en éloignant avec une force d'autant plus grande que la vitesse de rotation de la machine est elle-même plus grande. Chacune des masses 9-9' et io-i o' est reliée à une extrémité du ressort spiral R (fig. 8) et la tension de ce ressort, qui tend à ramener dans l'axe de l'appareil les poids du double pendule conique, fait équillibre à la
au déplacement des pendules, l'autre du déplacement du
réaction centrifuge des masses qui se rapprochent, en
contre poids G. Ou a pu de la sorte arriver ,
bandant plus ou moins le ressort suivant la vitesse. Le déplacement des pendules parallèlement à l'axe du tachymètre est transmis à une fourche i i à l'aide d'une
Le manchon creux R, pour une vitesse donnée de l'arbre moteur et par suite de l'arbre I du tachymètre, se trouvera
donc soumis à deux efforts de sens contraire,
fonctions
avec des
dimensions appropriées, à obtenir que les déplacements de l'aiguille sur le cadran fussent sensiblement proportionnels aux variations de la vitesse.
double articulation, permettant à la fois la rotation des masses autour du centre 0 et le déplacement longitudinal