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NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE, ETC.
APPLICATION DE LA VENTILATION ARTIFICIELLE, ETC.
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ce ressort, au lieu d'avoir une élasticité constante, a une raideur qui varie avec la carré de la vitesse. Cette solu-
tion ingénieuse, qui a pu être adoptée pour le wagondynamomètre, ne serait évidemment pas pratique pour des appareils d'industrie courante. Comme, en tout état de cause, l'uniformité de la graduation n'est rien moins qu'in-
fi TUDE
dispensable en pratique, et qu'elle ne pourrait être obtenue qu'au prix d'artifices dont l'exécution serait toujours
L'APPPLICATION DE LA YENTILATIM A1TIFIC1ELLE
coûteuse, le mieux sans doute serait de s'en passer. Les bons résultats donnés par cet appareil, depuis plu-
SUR
A L'AÉRAGE DU TUNNEL DU MONT CENIS l'ar Iii. F. de KOSSUTH, ingénieur, directeur général des mines de Cesena.
sieurs années, dans le wagon-dynamomètre de la compagnie
de l'Est donnent lieu de croire qu'il mériterait de passer dans la pratique industrielle : il a sur ceux précédemment décrits l'avantage d'être plus simple et pourrait sans doute être livré à un prix relativement assez bas. Bien que d'apparence assez délicate, il est cependant plus robuste au fond que le cinémomètre Jacquemier, e paraît moins susceptible que celui-ci de se déranger en service (5). (*) Nous croyons devoir signaler ici, à cause de son intérêt, bien
qu'il n'ait pas encore été, à proprement parler, essayé dans la pratique industrielle, un appareil récent de M. Marcel Deprez, que la maison Carpentier avait fait figurer dans sa vitrine à l'Exposition
d'électricité. Un cylindre creux en cuivre, horizontal, actionné, au moyen d'un renvoi par cordon, par l'arbre dont on veut mesurer
la vitesse, tourne entre les branches d'un fort aimant naturel en fer à cheval, monté horizontalement sur un axe de façon à être extrêmement mobile. La réaction des courants d'induction déterminés dans le cylindre de cuivre, dès qu'il tourne, dévie l'aimant de sa position horizontale d'équilibre d'un angle qui est fonction de la vitesse de rotation du cylindre de cuivre et par suite de l'arbre de la machine. Une aiguille solidaire avec l'axe de rotation de l'aimant indiquera donc cette vitesse sur un cadran convenablement gradué. Cet appareil, si la pratique en sanctionne l'usage, pourrait être rendu aisément enregistreur : on pourrait prendre sur l'axe do l'aimant toute la force nécessaire pour mener un style.
Constatation de l'inselffisance de la ventilation spontanée. L'aérage du tunnel du mont Cenis est insuffisant. Plusieurs cas d'asphyxie se sont Manifestés dans le personnel des chemins de fer de la Haute-Italie qui exploite ce tunnel; et ce fait constitue un danger permanent pour la sé-
curité et la régularité du service. L'administration desdits chemins de fer s'est préoccupée de cet état de choses, comme le prouvent les mesures adoptées; nous décrirons plus bas ces mesures; qu'il nous suffise pour le moment de constater qu'elles sont absolument dépourvues d'efficacité.
Une commission franco-italienne s'occupe du sujet en ce moment; il n'est donc pas hors de propos d'y revenir et de publier l'étude que j'en ai faite il y a quelque temps. En examinant la question de l'aérage du tunnel du mont Cerlis, on est frappé de l'immensité du volume d'air qui doit se mouvoir dans le tunnel pour que celui-ci puisse avoir un aérage continu suffisamment bon et indépendant des variations des circonstances physiques naturelles. En effet, la longueur totale du tunnel entre ses deux bouches étant de 12.849 mètres et la section transversale à peu près 42 mètres carrés, le volume d'air qui doit s'y mou-