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DES CABLES DE MINES.
RAPPORT SUR LA RUPTURE
patte a un double objet : enlever la partie inférieure
du
câble qui est exposée à s'user davantage par repliement et frottement ; changer le point d'appui sur les molettes où le
câble fatigue exceptionnellement par suite du coup de fouet ou du coup de molette au démarrage. Pour que cette opération produise un bon résultat il va de soi qu'il ne faut pas attendre que le câble soit déjà trop fatigué sur les molettes. Aussi certains fabricants recommandent-ils d'enlever i à
2 mètres par quinzaine dans le premier tiers de la durée moyenne d'un câble ; i à 3 mètres par .quinzaine dans le deuxième tiers ; 2 à 5 mètres par semaine dans le troisième tiers. En fait, le coupage à la patte est assez généralement pratiqué dans la plupart des mines, avec plus ou moins de méthode suivant les districts. Quelques mines pratiquent à de plus longs intervalles,
tous les six ou huit mois, des coupages beaucoup plus importants, ici de 2o mètres, là de 4o à 5o mètres, dans le
but précisément de changer plus radicalement le point d'appui sur les .molettes. Retournement du ,câble. - Le retournement -du câble bout par bout, qui n'est évidemment possible qu'avec des câbles de section uniforme, est très rarement pratiqué. Quant au retournement de face on n'y a recours qn'exceptionnellement lorsqu'un câble s'enroule mal d'un côté.I1 n'échappera pas que cette pratique revient à faire travailler le câble dans les conditions du câble en dessous qui est soumis à ce double enroulement plus ou moins vivement critiqué.
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mines, en très petit nombre, ont cependant l'habitude de faire faire à un câble moitié de son service en s'enroulant en dessous et moitié en s'enroulant par-dessus.
Travail et durée des câbles. - La durée d'un .câble et le travail effectué par lui dépendent de trop d'éléments pour que la comparaison des résultats indiqués par les diverses mines puisse conduire à quelque conclusion utile. Il n'est
guère possible notamment d'apprécier dans chaque cas l'influence respective des divers éléments dont il y aurait lieu de tenir compte : mode 'd'installation, diamètre d'enroulement, angle des brins, etc..., sans parler des défauts possibles du montage; il faudrait aussi tenir compte des Conditions spéciales du puits, suivant qu'il sert à l'entrée ou à la sortie d'air, .à l'épuisement, etc. D'autre part, le travail utile effectué par le câble .évalue en kilogrammètres augmente, toutes .dhoses .égales 'd'ailleurs, avec la profondeur des puits, sans que cette augmentation corresponde en réalité à une plus grande fatigue subie par le câble.
Enfin on ne s'entend pas toujours très bien sur la mesure du travail d'un câble, voire même sur ce que l'on nomme le travail utile, dans lequel on ne compte pas toujours tout ce qui devrait normalement y figurer, comme ascension de remblais, eau, matériel, 'hommes. Certains exploitants
pensent d'ailleurs que ce n'est pas seulement le travail utile qu'il faut considérer, mais bien le travail total au petit bout du câble, d'est-à-dire le travail nécessaire pour élever la charge utile et le poids mort. Le rapport entre ces deux quantités varie en effet suivant les mines et les dispositions adoptées, de i à !2, en sorte que à un même travail .utile
de j correspondrait, suivant les Mines, un travail 'total Passage d'une molette à l'autre. - 'Sauf les cas exceptionnels où l'on a recours à cette pratique pour un câble qui s'enroule mal, elle est très rarement usitée. Que/que
de s à 5.
Il n'est donc possible de donner sur ce sujet, malgré' toute son importance, que des indications assez vagues.