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RAPPORT SUR LA RUPTURE
DES CABLES DE MINES.
On admet que le travail utile d'un bon câble en aloès convenablement établi, est compris entre 200.000 et 5oo.000 tonnes élevées à 100 mètres; on dépasse assez souvent 5oo.000 tonnes; le chiffre de 400.000 tonnes est plus rarement atteint ; quelques mines cependant ont mentionné un travail utile de 5oo.000 tonnes à zoo mètres. En dehors des câbles placés dans les retours d'air on a indiqué comme durée assez habituelle d'un câble 10 à 12 mois au minimum et 24 à 5o mois au maximum. Dans les grandes installations et pour les services importants le chiffre de 18 mois paraît correspondre sensiblement à la
En écartant les ruptures dues d'une façon certaine à ces causes, il reste 51 ruptures subites qui ont été mentionnées par l'enquête comme survenues à des câbles en textiles en service; sur ce nombre il y a 3o câbles plats en aloès et I rond en chanvre. Ce n'est là évidemment qu'une portion des ruptures qui ont dû survenir ; le souvenir de toutes celles un peu anciennes a dû être perdu, alors surtout qu'elles n'ont pas été suivies d'accidents de per-
moyenne.
près d'une épissure à charnière ; quatre autres sont survenues à des épissures; dans 8 autres cas la patte du câble
Le plus généralement on ne remplace un câble, toute question d'avaries ou d'accidents mise à part, que lorsque son examen montre qu'il approche du terme de sa durée, c'est-à-dire lorsqu'il présente les caractères que l'on a fait connaître ci-dessus. Quelques mines cependant mettent un
câble hors de service, nonobstant son état, lorsqu'il a atteint une certaine durée ou lorsqu'il a fait un certain service, durée et service qui varient naturellement d'une mine à l'autre, suivant les conditions d'emploi du câble.
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sonnes.
Sur ces 51 ruptures, 17 ont été indiquées comme ayant eu lieu en pleine corde; mais une d'entre elles a eu lieu
a été arrachée, et enfin pour les 2 ruptures restantes, il n'a été donné aucun renseignement.
Sur les 21 ruptures survenues en pleine corde ou dans des épissures, 10 ont été indiquées comme ayant eu lieu sur la molette au moment du démarrage, 2 pendant l'ascension; 5 pendant la descente ; pour les 6 autres, il n'a pas été donné de renseignements.
Sur les 17 ruptures en pleine corde, la rupture a
Ruptures en service. - Les ruptures en service d'un
été, dans 4 cas, attribuée à une mauvaise fabrication, notamment à une couture mal faite, qui avait déchiré le câ-
réel intérêt sont celles survenant inopinément à des câbles dont l'apparence générale était telle qu'ils paraissaient être en bon état et aptes à faire plus ou moins longtemps en-
ble ou qui avait lâché, et dans 1 cas (rupture à l'ascension) à une mauvaise qualité de la matière au point de rupture. Dans les 12 autres cas, la cause de la rupture est
core un bon service. Il y a lieu évidemment d'écarter, comme dénuées d'intérêt dans une pareille étude, deux
restée douteuse ou inconnue ; toutefois on a assez fréquem-
sortes de ruptures de câbles : 1° celles d'un câble que l'on savait être absolument usé et que pour une raison ou pour
Dans un de ces cas, on a présumé que la cage descendante avait été arrêtée par la glace et qu'elle était ensuite retombée occasionnant un choc. ns.lespartitres épissures qui ont rompu, 2 étaient des
une autre on n'avait pas pu ou pas voulu remplacer; 20 celles résultant d'accidents exceptionnels ou anormaux dans lesquels le câble a eu à subir un effort, pour lequel il n'était évidemment pas établi, comme lors d'une mise aux molettes ou d'un calage des cages dans le puits.
ment pensé que le démarrage avait été trop brusque.
épissures décâblage et recâblage mal exécutés; une avait été faite en superposant les 2 bouts de câbles et en
les reliant par des plaques rivées ; dans la dernière, on Tome XX, 188i.
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