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RAPPORT SUR LA RUPTURE
DES CABLES DE MINES.
avait réuni les deux tronçons par des pattes à charnière. Dans ces deux derniers cas, la rupture a eu lieu au passage de l'épissure sur la molette. Sur les 8 cas où la patte a cédé, il y en avait 7 où l'attache était faite par le repliement du câble sur lui-même.
qu'ils seraient plus durs. Il est constant que la dureté est une qualité à rechercher dans les fils de fer pour câbles, qui leur permet de mieux résister à l'usure et à la défor-
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Le huitième cas est relatif à un câble rond en chanvre dont la matière avait été échauffée par la rouille dans une partie de la boucle d'attache. Tout incomplets qu'aient été les renseignements obtenus sur ces ruptures, il semble cependant en ressortir que les .
câbles en textiles ne sont pas absolument à l'abri de ces ruptures plus ou moins inopinées analogues à celles plus habituellement attribuées aux câbles métalliques.
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Câbles en. fer. Des fils entrant dans la composition des câbles. n'emploie guère en France pour les câbles destinés à l'extraction par puits ou au roulage sur plans inclinés que des fils de fer clairs. Il n'a été fait que quelques essais de fil de fer galvanisés. Quant aux fils recuits, ils n'ont janta,is été employés que pour la couture des câbles plats.
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mation extérieure.
Des renseignements fournis de divers côtés, il résulte que les fils, réputés de meilleure qualité, ayant fait un bon service dans la fabrication des câbles, ont des résistances et des allongements à la rupture peu différents, qu'ils
soient de l'une ou de l'autre des deux provenances précitées.
La résistance à la rupture, dans les bons fils de fabrication courante de ces deux provenances, varie, suivant le nu-
méro des fils, entre 70 à 75 kilog. pour le n° = imn',5) et 55 à 6o pour le n° 18 (diam. =_- 3,4). Les allongements à la rupture, mesurés sur échantillons de 200 Ou 250 millim. de longueur, sont habituellement de 1/2 à p. too. 11 a été fait très peu d'essais méthodiques sur la flexibilité des fils, constatée par le nombre de pliages, à 90 degrés ou à i8o degrés, nécessaire pour produire la rupture
des fils (*). Pour le fil n° 14(2-,2), qui est le plus employé, on a indiqué moyennement de 15 à 16 pliages à go degrés dans un était à mâchoires arrondies sur 5 mètres de rayon. . Les seuls essais à la torsion dont il ait été fait mention se trouvent dans un travail récent de M. Garcenot, ingénient' à Anzin (Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2' série, t. IX, p. 78 et suiv.) Ces essais ont porté sur des
Les fils de fer clairs, qui entrent Fils de fer clairs. dans la composition des câbles, sont compris entre les 5,4) de la jauge imm,5). à 18 (chant. n" 12 (diam. de Paris pour les câbles ronds et entre les n" 13 (diam. --,--- 2 111111i01.)
à 15 (diam.
2fla",/t) pour les câbles plats;
pour ces derniers, le n° 14 (diarn.
2--,2) est le fil de
beaucoup le plus fréquemment employé en France. Tous les fils de fer employés en France proviennent de la Franche-Comté ou du Berry. Quelques fabricants attri-
buent une suporité à ceux de cette provenance
parce
fils n° 14 de Comté. (*) Pour que les résultats de ces essais soient comparables entre x, on sait qu'il importe que l'étau dans leq uel ils se font soit iden-
tique. Le nombre des pliages, pour un même fil, varie dans des proportions considérables suivant qu'on opère avec une mâchoire
à vives arèles ou à angles arrondis sur un certain rayon. L'usage le plus général est de prendre comme type des mâchoires arrondies à 5 millim. de rayon.