Annales des Mines (1881, série 7, volume 20) [Image 247]

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RAPPORT SUR LA RUPTURE

ment une pratique différente, beaucoup plus rationnelle. Le fabricant connaît toutes les conditions de l'installation; le poids de la charge à enlever et la 'profondeur, ce qui va de soi, la vitesse à laquelle le câble doit fonctionner, le diamètre d'enroulement, la hauteur des molettes, l'angle des brins, la distance des molettes aux tambours ou bobines, etc... Il peut alors composer son câble en conséquence, ou tout au moins discuter sa composition avec l'exploitant. Un pareil concours est de nature à donner les meilleurs résultats.

DES GABLES DE MINES.

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câble lui-même. L'enroulement du câble sur lui-même et la couture devront être très réguliers et on doit veiller à ce

que le câble ne tienne pas plus de o p. ioo de goudron.

Conditions des Ms métalliques.

La pratique des mines semble consacrer pour leur usage des fils de fer clairs, qui doivent être choisis parmi les bonnes marques analogues

aux marques classiques du Berry et de Comté. Les fils doivent être résistants et durs, souples et flexibles.

Fabrication du câble. Garanties à donner par le fabricant. De quelque nature et de quelque forme que soit

le câble choisi, il faut qu'il soit fait en bonne matière et bien fabriqué. Il faut que la matière soit bien homogène, la fabrication bien régulière sur toute la longueur du câble. Quelle que puisse être la valeur des essais auxquels on pourra soumettre le câble ou les parties qui le composent, il sera toujours bon de s'adresser à des fabricants connus pour les soins qu'ils apportent dans leurs fournitures. Un

système de garantie analogue à celui de la

Belgique

(page 54) ou à celui adopté par les houillères royales de Sarrebruck (page 85) peut être utile pour éveiller la sollicitude et l'attention du fabricant, auquel on est bien forcé de s'en remettre avec plus ou moins d'abandon. Conditions spéciales pour les câbles en textiles. Le chanvre et l'aloès doivent être d'excellente qualité, ce qui ne peut guère se reconnaître qu'à la main, à la résistance des fibres et avec l'habitude. On a montré que, suivant le choix de la matière et le soin apporté dans la fabrication, la résistance à la rupture peut varier dans de fortes proportions. Il y- aura donc intérêt à s'assurer par des expériences, ch( z le fabricant ou à la mine, de la résistance des [ils de caret, ou, si on le peut, des échantillons pris sur le

Les fils d'acier doivent être en aciers fondus, relativement durs, bien homogènes, que, par des trempes et recuits appropriés, on aura ramené aux conditions reconnues les meilleures pour la fabrication des câbles, c'està-dire à une résistance d'environ 110 a 120 kilog. par millimètre carré, avec des allongements de 5 à 5 p. 100. Les fils doivent être souples et flexibles et bien homogènes. On se trouvera bien d'essayer soigneusement, dans des conditions identiques, tous les fils qui doivent entrer dans la composition d'un câble. On devra essayer les fils à la traction, à la flexion et à la torsion. On doit se rapprocher des résultats qui paraissent consacrés par la pratique de l'Allemagne (page 75). II importe que les fils d'un même câble aient des éléments aussi semblables que possible.

Tous ces essais doivent être faits chez le fabricant et doivent être communiqués à l'exploitant, qui pourrait aisément ut devrait les vérifier lui-même-. Des essais faits sur les échantillons mêmes des câbles, lorsqu'on pourra les faire sur des longueurs suffisantes, seront toujours utiles. L'enroulement des fils et des torons doit être très régulier, et dans les câbles plats, la couture, qui doit toujours être faite en fils recuits, doit être aussi très régulière. Composition des câbles métalliques.

Le numéro des fils