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DU RÔLE DES POUSSIÈRES DE HOUILLE
DANS LES ACCIDENTS DE MINES.
brûlé complètement et par conséquent ont produit une
l'un d'eux installer un ventilateurà.bras:; à la suite du repos du dimanche, ce montage était nécessairement phis ou moins rempli de gaz.
action beaucoup plus énergique que si elles avaient simplement distillé. Cette thèse ne nous paraît pas soutenable un instant ; l'expérience montre en effet que pour qu'un mé-
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On a supposé, à cause de la présence des croûtes de coke,
lange de poussière et d'air soit combustible, il faut qu'il contienne une proportion de poussières bien supérieure à celle que Fair peut entièrement brûler. M. Gaboway a trouvé que la proportion la plus convenable était d'un kilog. de poussières pour un mètre cube d'air, tandis que la proportion correspondant à la combustion complète est
que dans cet accident le principal rôle appartenait aux
de i on grammes environ.
l'un d'eux entrant dans son chantier, y aura trouvé un
poussières,. Nous croyons que les circonstances montrent avec évidence que ce rôle doit être attribué au grisou. Les ouvriers se rendaient tous ensemble au travail avec des lampes détamisées c'est-à-dire à feu nu ; ils auront pu suivre sans encombre le niveau qui était ventilé, puis
Du reste un mélange de poussière et d'air ne peut pas
mélange explosif accumulé depuis le samedi et l'aura allumé,
être homogène; il y aura toujours des points où la poussière sera en excès, et où il se formera des croûtes de coke. L'ab-
ou peut-être simplement aura-t-il fait marcher le ventilateur à bras et rejeté dans le niveau le mélange explosif.
sence de ces dépôts de coke prouve donc d'une façon certaine la non-combustion des poussières.
Mann, près Cardiff (Angleterre) (6 décembre 1875) (*).
Puits de la Garenne, à Épinac (Saône-et-Loire) (17 avril 1871) (*).
On traçait un nouvel étage d'exploitation au moyen de deux galeries de direction, située l'une au niveau 44, l'autre au niveau 452. De ces. niveaux partaient des montages et descenderies en cul-de-sac. L'accident se produisit.
le lundi matin 17 avril aussitôt après la descente des ouvriers. Ils furenttrouvés tous morts au nombre de dix, dans le niveau 459. Sur leurs dix lampes, cinq Curent retrouvées détamisées ; quatre avaient encore leur tamis et une ne fut pas retrouvée du tout. Les dégâts. matériels furent considérables. On trouva après l'explosion d'épaisses croûtes de coke.
La mine était aérée naturellement ; les avancements et les montages étaient tous grisouteux.. On avait dû dans (*) Pièces annexes de la Commission du grisou, T. II. de M. Delafond.
Rapport
L'explosion se produisit dans un niveau en cul-de-sac de âo mètres de longueur. Ce niveau avait une galerie de retour d'air parallèle, mais elle s'était éboulée et ne laissait plus du tout arriver d'air. On était occupé à, enlever les piliers qui séparaient les deux galeries et se trouvaient en amont de celle restée libre ; les chantiers étaient poussés jusqu'au point où l'on arrivait au charbon éboulé. Les ouvriers se servaient de lampesà feu nu. Dans cette explosion douze hommes furent tués et cinq grièvement blessés. Un de ceux qui furent sauvés déclara avoir vu la flamme passer au-dessus de sa tête. La flamme s'est étendue sur 294 mètres de longueur de galeries. Les effets mécaniques furent relativement faibles. Il se forma une grande cluantité de croûtes de coke dont l'épaisseur en certains points atteignit 25 millimètres. La cause de l'accident est restée inconnue, (*) Bulletin de industrie minérale, 1877, p. 806-8:2. Id., 1878, p. 627.. Mémoire de M. Galloway.