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DANS LES ACCIDENTS DE MINE.
LE RÔLE DES POUSSIÈRES DE HOUILLE
Cette distinction est importante à faire, car M. Galloway, considérant comme certain que les poussières seules ne son pas combustibles, ne s'est guère attaché qu'a démontrer
qu'elles le sont en présence d'un peu de grisou.
I.
ACCIDENTS DE MINES
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la première partie de ce travail. Les poussières en présence d'un peu de gaz sont combustibles, et ont occasionné
des accidents, mais toujours d'une étendue très limitée.. Rien ne prouve d'ailleurs que les poussières seules n'au,raient pas produit le même effet en l'absence du gaz, car est bien certain, comme nos expériences l'ont démontré
que, mêlées à de l'air pur, elles peuvent donner des mélanges combustibles. La discussion de ces accidents ne
peut donc prouver en aucune façon que la petite, proportion de gaz contenue dans l'air ait joué un rôle quel-
On peut citer ici à peu près tous les accidents que nous avons discutés à propos des poussières seules. La lampe en effet ne permet pas deconnaître une proportion de grisou inférieure à 5 o/o. Lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de gaz, cela veut donc simplement dire en général qu'il y en a moins de 3 o/o, et si l'on remarque que la plupart des accidents attribués aux poussières sont arrivés dans des mines très grisouteuses, on peut conclure que très vraisemblablement il y avait un peu de grisou dans l'air au moment de l'accident. A la mine de Fowler, en particulier, M. Galloway put démontrer d'une façon certaine la présence du gaz au lieu de l'accident. La lampe ne marquait pas dans les conditions normales ; mais elle marqua lorsqu'on réduisit considérablement la ventilation ; il y avait donc normalement du gaz, mais en proportion inférieure à 3 oio. Dans l'impossibilité où l'on est, pour la plupart des ac-
conque.
cidents de savoir si le grisou était ou non entièrement
dans la caisse près de son extrémité ouverte ; c'est par cette extrémité située en avant de la trémie à charbon qu'entrait
absent, nous avons préféré les laisser tous groupés ensemble, au lieu de faire une séparation qui eCtt été nécessairement arbitraire. En fait, tous les accidents survenus en Angleterre
et que nous avons discutés plus haut ont été cités par M. Galloway comme preuves de la combustibilité des mélanges de poussières avec de l'air tenant un peu de grisou.
Il faut donc répéter ici les conclusions formulées dans
EXPÉRIENCES FAITES PAR MURS AUTEURS.
M. Galloway a fait deux Expériences de M. Galloway. séries d'expériences pour démontrer que la présence d'une petite quantité de gaz rend combustibles des poussières qui ne le sont pas lorsqu'on les mélange avec de l'air pur. L'appareil employé se composait d'une caisse horizontale
de 5 mètres de longueur dont la section intérieure avait om,5o5 sur o-,152; il était relié à la galerie d'un ventilateur aspirant au moyen d'un conduit vertical de même section que la. caisse. Des registres permettaient de régler le
courant d'air. Le tube qui amenait le grisou débouchait
l'air. Une première série d'expériences faites avec des poussières seules ne donna jamais d'inflammation. Les poussières expérimentées provenaient de houilles à coke et de houilles à vapeur dont nous avons donné la composition plus haut (*). L'air fut chargé selon les cas de proportions (*) voir page 43.