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DE LA POUILLE.
MÉMOIRE SUR LA FORMATION
de manière à nous laisser dans l'ignorance la plus complète de leurs attributions génériques ; ainsi j'ai observé à cent endroits différents un très grand nombre de Afacrostachya in fundibuliformis sans pouvoir en découvrir un seul encore attaché à quelque tige ou branche. Si l'on trouve souvent des branches et rameaux feuilles
de Lepidodendron, les sommets de Sigillaires couronnés de feuilles sont extrêmement rares. Il ne m'a pas été possible de découvrir une extrémité de tige de Calamodendron pourvue de ses organes appendiculaires, et l'on doit désespérer de mettre jamais la main sur une tige de fougère en possession de ses frondes. Le Calamites foliosus est presque toujours effeuillé ; dans d
le Roannais, le Bornia transitionis est toujours privé de ses feuilles, et celles-ci se trouvent très rarement isolées même à l'état de vestiges. A l'exception de Poacordaites, les autres Cordaïtes offrent rarement des extrémités de bran-
ches munies de feuilles ; M. S fur m'a dit n'en avoir pas trouvé une seule dans les houillères autrichiennes. Si les
Dicranophyllum ont conservé tout ou partie de leurs feuilles, c'est parce que celles-ci ne sont pas caduques ;
et
encore dans certains schistes permiens les feuilles non articulées de Walchia se rencontrent disséminées parmi d'autres menus débris végétaux. A cela je dois ajouter comme correctif que les écailles de Lepidostrobus et les Cyperites gisent souvent dans un court rayon avec les axes qui les ont portés ; de même, les verticilles et collerettes séparés d'Annularia et de Sphenophyllum se rencontrent souvent à côté de parties plus complètes des mêmes fossiles. Toutefois les parties isolées des Verticillaires ont été dé-
boîtées aux articulations, les tiges calamitoïdes ont été désarticulées en tronçons plus ou moins nombreux, avant la dispersion par les eaux. Les différentes couDisjonction des couches corticales.
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ches de l'écorce sont d'ordinaire disjointes et souvent déposées loin les unes des autres. Des écorces de sigillaires, nous n'avons que la couche extérieure.. sans la couche de liège sous-jacente séparée. Les zones subéreuses des fortes écorces stratifiées des Lepidoden-
dron du Culm du Ptoannais gisent très communément isolées ; leur épiderme, portant les cicatrices foliaires est presque toujours détaché. Les couches de Corclefloyos se levaient fréquemment en grandes plaques qu'on trouve séparément dans la houille. Il est extrêmement rare de trouver le Calamites crunains accompagné de son épiderme et encore plus rare de le rencontrer avec du bois attenant à l'intérieur. lin Syringoclendron de Roche - la - Molière me porterait à croire que nous ne connaissons pas encore la couche su-
perficielle constamment absente de ces écorces énigmatiques. Les épidermes de Calamophyllites gisent souvent loin de leurs noyaux calamitoïdes. En examinant avec la plus
grande attention la partie souterraine du Calamites Suckotoii, j'ai constaté récemment à l'extérieur du cylindre fibro -vasculaire un épiderme très mince, membraneux et uni comme celui des plantes d'eau, lequel ne se trouve pas avec les tiges transportées et déposées par les eaux. L'épiderme ou périderme gercé des Corciaicladus est le plus souvent isolé ; ce n'est que par une observation très
attentive que je suis parvenu à trouver réunis l'écorce portant les cicatrices et l'étui médullaire diaphragmatique des Cordaïtes, mais généralement sans aucune partie du bois intermédiaire. 11 y a lieu de s'étonner avec M. Dawson (*) de la conservation si commune de la moelle des Dadoxylon sous forme d' Artisia isolés, et non moins de trouver séparément les noyaux calamitoides ligneux à la surface, des Calamodendron. (*) Acadian geology, p. 112 9.