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MEIVIOIRE SUR LA FORMATION
DE LA HOUILLE.
ques unes renferment du fusain, mais, non plus que les
Molière) qu'ellessont en rapport avec le mouvement du terrain qui a fait faire à la couche un dos d'âne dans cette région. Comme origine elles sont donc très différentes du
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diaclases, elles ne traversent pas les colles du charbon. Entre les zones concentriques des boules se remarquent des lamelles minérales analogues à celles qui occupent les disjonctions de clivage, de manière à faire croire que l'état
sphéroïdal s'est produit, en même temps que le clivage qu'il remplace, au moment de la solidification de la masse, Cet état n'est pas rare, il s'accuse dans le cannel-coal de Montrambert et il serait fréquent dans la houille de Belmez (Espagne). Ce n'est pas l'effet d'un métamorphisme avancé, car on trouve à la mine de Pécs, dans le lias de Hongrie, des boules de stipite analogues aux boules d'anthracite de Charbonnier. A Beaubrun le charbon le plus pur de Houille frisée. la 5° couche est, par places, frisé, c'est-à-dire se divise suivant des surfaces, bombées du même côté, coupant sous un angle faible la stratification, ne traversant pas les sillons de fusain ; surfaces soyeuses, lobées en éventail, à divisions obtuses plus ou moins surlobées, recourbées au bout, se recouvrant quelquefois par les bords, s'embranchant les unes aux autres; enfin formant un ensemble très complexe, mais d'étendue très limitée : ce sont tout simplement des glissements en cornet. La houille est parfois striée suivant Houille striée. des surfaces planes qui, lorsqu'elles se croisent, divisent le charbon en coins ou en fragments rhomboédriques « mailles du Flénu A. Les surfaces striées ne sont pas limitées, elles coupent les joints de la houille sous un angle plus ou moins ouvert. A la Malafolie les houilles striées sont les plus pures, le charbon cru ne l'est pas, parce qu'il n'a pas été aussi malléable que l'autre.
Les stries de la houille sont analogues aux fissures de glissements dont nous parlerons plus loin ; elles sont parallèles et règnent dans une certaine étendue des couches. J'ai bien remarqué au Sagnat-Midi (Roche-la-
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clivage.
Eau hygrométrique. Eau de carrière. La houille contient peu d'eau comparativement aux autres combustibles minéraux, ainsi que l'indique le tableau ci-dessous Le bois de pin exposé à l'air renferme Q0 p.100 d'eau non combinée. Le lignite xyloïde, 18; celui de Mégare(Grece), couleur chocolat, 40.
Le lignite parfait, 10; celui de l'île de Négrepont, 20. Le Stipite de Gouhenans, 11, et peut en absorber encore par un temps humide. Et la houille, 0,50 à 2 p. zoo.
Cependant la houille mate de la Chapelle-sous-Dun en 10 à 1'2 p. 100; il en est de même de celle de
l'enferme
Dombrowa (Pologne).
Les houilles ternes paraissent en renfermer plus que les autres.
Porosité. Les houilles ternes sont aussi 1,'s pins poreuses, elles happent à la langue. La houille compacte de
la Malafolie laisse passer facilement l'eau, tandis que la houille claire et clivée de Latour la retient. Pleurs de la houille. A Rive-de-Gier, la Bourrue, dans les parties vierges, pleure quelquefois à grosses gouttes, par suintement de l'eau de carrière contenue dans ses pores, et non, je l'ai bien vérifié, par condensation de l'humidité de l'air à la surface du charbon.
A ce sujet je ferai remarquer que quand on dépile une couche, le charbon abattu est plus sec que quand on le trace en couche vierge. A Montand, par exemple, le charbon de la 8e couche est très humide à l'avancement du niveau; l'eau en sort en sifflant sous la pression du gaz.