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MÉMOIRE SUR LA FORMATION
DE LA HOUILLE.
fait paraît dû à l'action d'une plus haute température souterraine s'étant exercée dès le début ; les grandes failles, comme celles du Breuil, déterminaient une répartition inégale de la chaleur dans les masses ; à même profondeur la température était loin d'être égale ; elle était plus forte vers le bord nord que sur le bord sud à Saint-Étienne.
ait passé par l'état d'un charbon à gaz, compact. L'anthracite de Combres, tout organisé, n'a pas passé par l'anthra-
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CONCLUSIONS.
Au nombre des causes qui ont donné à la houille les qualités qui l'éloignent des combustibles plus récents, il faut, à mon avis, mettre en ligne sa formation d'écorces, de feuilles et d'humus plus azotées, hydrogénées et carburées que le bois, ayant été susceptibles de développer, dans le produit des réactions, les bitumes qui rendent la houille si avantageuse.
Il n'y a, en somme, de bouille que dans le terrain houiller, et lorsque, par exception, le lignite est devenu
gras, il est loin d'être aussi bitumineux que la houille proprement dite.
La conversion a d'abord marché rapidement, car, en outre des raisons développées ci-dessus, il y a sur le massif
primitif du Beaujolais, en des points rapprochés, du grès à anthracite et du terrain de houille à longue flamme, et les circonstances de lieu me portent à croire que l'anthracite de Tarare était déjà de l'anthracite lorsque s'est formée la houille de Sainte-Paule, ce qui s'accorde avec l'intervalle de temps innuense qu'a, un autre endroit (Flore Carb.,
p. 444) nous avons dit s'être écoulé entre les deux for-
t
cite moins avancé de Viremoulin, qu'aucune transformation par la chaleur ne paraît capable de faire aller au premier. Mais à bien examiner les combustibles, on voit que leurs qualités spéciales dépendent non seulement des conditions premières de métamorphisme, mais aussi de l'état de décomposition des végétaux lors de l'enfouissement, car à Com-
berigole, par exemple, la carruche est restée flambante près du charbon anttlaciteux. Il est bien certain que tous les combustibles se sont for-
més par la voie humide dans le sol et non par la voie
sèche sous l'influence du feu, comme on l'a enseigné. Les expériences faites, tendant à démontrer que la conversion s'est produite par le feu, ne prouvent pas plus dans ce sens que celle où M. Goeppert, ayant mis une fougère
vivante entre deux plaques d'argile qu'il lit sécher et
chauffer lentement jusqu'au rouge, en obtint une imitation complète de fougère fossile, ne prouve que tel a été le
moyen usité par la nature pour nous conserver les empreintes végétales.
Une certaine température souterraine paraît avoir été le principal agent de transformation par l'intermédiaire de l'eau de carrière des roches. M. Goeppert a supposé qu'elle était inférieure à celle de l'eau bouillante; j'ai lieu de croire qu'elle atteignait à peine 600.
RÉSUMÉ GÉNÉRAL.
Il semble que dès l'abord les substances végétales ont éprouvé des réactions particulières à chaque district on les charbons ont une qualité spéciale. Il ne paraît pas, en
Ce résumé a pour but de rapprocher, dans l'ordre où elles ont été établies, les principales conclusions et règles de faits, du moins celles qui, étant fondées sur des considérations différentes et s'accordant, peuvent être admises
effet, possible que le charbon de forge, friable, stratiforme,
comme démontrées.
mations.