Annales des Mines (1882, série 8, volume 1) [Image 171]

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STATISTIQUE DES

A. - MINES DE HOUILLE. S. - BASSIN DE VALENCIENNES:

1.

Concession (Instituée par

r.1

DATE de

LIEU

NOMBRE

m

>7.

e "-.

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=. ...--------......----. - g d'ouvriers

dent .

de l'accident.

1

2

3

à

5

c6

27

1823

Fosse du Chais-

22

5

fit8

9 Août

four.

Brûlés et aspliy-

Brûls

(..,

o e. -, 1r.

l'acci-

Tués.

Blesses. esses.

5

o 0 .3

n0 (.. = ".

,

.

7

-

CAUSES--DE--L'ACCIDENT - -

-

1.- GROUPE DU NORD, b.

Département du Nord.

d'Anzin. décret de 1717).

_____-___


325

ACCIDENTS DE GRISOU.

--.._

Causes directes

du gaz.

du gaz.

motion

Causes indirectes.

8

9

10

Ventilation géirrégulière et insuffisante.

Chandelles employées presque

de

l'accumulation

de rinflam-

OBSERVATIONS.

Tonnes

lies.

31109

dont

1 trèsgrièvement.

(i

Le courant d'air était disséminé irrégulièrement dans les travaux. La présence du grisou y était reconnue depuis longtemps ; mais la difficulté de se procurer des lampes Davy avait entaché l'emploi de ces dernières de s'y généraliser. Il n'en existait qu'un très petit nombre dans les travaux, et la plupart des ouvriers recevaient des chandelles pour s'éclairer.

Indications génerales.

partout pour l'éclairage.

Lamine ne possédait aucun des appareils, connus à cette époque, permettant de pénétrer dans les gaz irrespirables.

Circonstances de l'accident.

Uns explosion, sur les circonstances de laquelle on n'a pu

obtenir de détails, a fait 27 victimes, dont 22 morts. Par suite de l'absence d'appareils de sauvetage sur le carreau de la mine, on ne put pénétrer dans les quartiers infestés que près de 12 heures après l'accident,

lorsque l'aérage se fut complètement rétabli. Après 3 jours de recherches, 19 cadavres avaient été retirés de la fesse; un seul dût y ètre abandonné par suite de la difficulté de pénétrer plus avant. Deux autres victimes succombèrent en outre des suites de leurs brûlures.

Les concessionnaires avaient fait venir d'Angleterre un certain Remarques particulières. nombre de lampes Davy, mais elles avaient été arrêtées à la douane do Calais, qui n'en avait laissé passer que deux à titre d'échantillons. Un peu plus tard, la Compagnie avait pu en outre en tirer quelques unes de Belgique, en contrebande.

Un arreté préfectoral a prescrit la suspension des Mesures prises à la suite de l'accident. travaux jusqu'à coque les exploitants se fussent procurés le nombre de lampes Davy nécessaires. Ces lampes devaient ttre allumées avant la descente des ouvriers et fermées da manière que ces derniers ne pussent les ouvrir. Il était interdit d'introduire dans la mine, des pipes, du tabac, des briquets ou de l'amadou, elle s'y servir de chandelles ou de lampes à feu nu. La Compagnie a demandé à la Belgique un constructeur capable do fabriquer, sur place, des lampes

1

Davy et de les entretenir.

L'Administration s'est préoccupée en mime temps des améliorations qu'il pouvait y avoir lieu d'apporter à l'aérage de cette mine. Enfin, elle a fait étudier les appareils déjà connus permettant de pénétrer dans les milieux irrespirables. 28

1832

2 Août

Puits SaintJoseph. Petite veine du Midi. E toge

de 381..

10

5

1570

167220

Perturbation

produite dans la

ventilatiOn par un orage violent.

Flamme

d'un coup de mine.

»

Indications générales.

L'aérage se faisait entre deux puits, dont les orifices étaient au mime

niveau, au moyen d'un foyer établi dans l'un d'eux à 2.00

de profondeur.

Un coup de mine, tiré pendant un violent orage, détermina une explosion de grisou qui causa la mort de 8. ouvriers et des blessures à 7 autres ; deux de ces derniers

Circonstances de l'accident.

succombèrent des suites, quelques jours après.

L'explosion avait brisé deux portes d'aérage; on rétablit le courant d'air qui avait été renversé et l'on put opérer rapidement le sauvetage.

Osa attribué l'accumulation de grisou, cause première de l'accident, fion produite dans le courant d'air, par le violent orage qui régnait au jour au moulent

Remarques particulières. ào

l'explosion.

Un arrêté préfectoral défendit le tirage des coups de mine en temps d'orage, et prescrivit la fermeture (lu puits de sortie (l'air en mémo temps que la

Mesures prises à la suite de l'accident.

construction d'une cheminée reliée à ce dernier par une petite galerie inclinée.