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DU BASSIN HOUILLER. DE NEWCASTLE.
NOTE SUR LA GÉOLOGIE
pendant plusieurs années, on a exploité près de FerryHill une carrière dans le Magnesian limestone, qui servait
à l'alimentation en castine des hauts fourneaux voisins. La quantité de carbonate de magnésie variait entre i et 2 p. 100. Quant aux couches calcaires du terrain carbonifère, elles ne présentent la magnésie qu'en quantités toujours très faibles. Il est pourtant quelques exceptions à cette règle ; on peut citer le top-bed exploité à la carrière de Holy-Island, qui contient plus de 5o p. 100 de carbonate de magnésie. Les sables jaunes qui forment le sous-étage inférieur, au plus d'une trentaine de mètres, présentent des caractères assez particuliers. Ils forment un grès rugueux, très âpre, fait de grains de quartz parfaitement arrondis et cimentés par du carbonate de chaux. Mais ce grès est si
friable qu'on peut à peine le toucher sans le briser, et il est fort difficile de rapporter des échantillons entiers. Ce
grès présente souvent de fausses stratifications;
il est
coupé parfois par des veinules de calcaire, qu'on y trouve aussi en amas plus ou moins cristallins. Au-dessous d'eux viennent les sables rouges, qui contiennent des fragments d'argiles multicolores, et des plantes
de l'étage houiller. Aussi avait-on proposé de les considérer comme appartenant à ce dernier terrain ; on disait qu'ils rappelaient ces grès houillers qui rougissent par l'exposition à l'air, par suite de la suroxydation du fer qu'ils contiennent ; on prétendait même qu'ils étaient en
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En laissant de côté la portion du terrain permien que cachent les eaux de la mer du Nord, la surface occupée par ses affleurements présente à peu près la forme d'un triangle, dontl'un des sommets est à Ssuth-Shields, à l'embouchure de la Tyne. Un des côtés est formé par le rivage de la mer ;
l'autre qui part du même sommet de South-Shields est orienté à peu près N. E. S. O. Tout le long de cette ligne le calcaire magnésien forme des escarpements d'où l'on domine les Coal-measures qui s'étendent vers l'intérieur des terres. Le calcaire est très fissuré, il est déchiqueté, et de plus, à sa base, sont les sables jaunes et rouges si perméables. Aussi la formation permienne est-elle très aquifère ; et sa traversée clans le fonçage des puits présente souvent de grandes difficultés. C'est dans -cette région que l'on a dû recourir parfois au procédé Kind- Chaudron,
si rarement appliqué en Angleterre. Cette nappe aquifère alimente d'eau fraîche et fort agréable à boire les villes de la côte du Durham, parmi lesquelles on peut citer Sunderland.
Le permien a dû autrefois occuper au-dessus du houiller une surface bien plus grande ; en effet au nord de la Tyne, on trouve trois lambeaux parfaitement caractérisés, et qui
présentent la série des sous-étages depuis le calcaire à brèches, jusqu'aux sables jaunes et rouges ; ils ont échappé à la dénudation, protégés par des plis du terrain et surtout
par des failles qui les avait enfoncés. Ils sont rangés le long de la côte, et on peut les toucher à Tynemouth, à Cullercoats, et à Seaton Sluice près de Hartley.
D'après M. Hutton, il existerait un autre lambeau per-
concordance avec la formation houillère. Ces couches de sables rouges varient beaucoup d'épaisseur d'un point à
mien au nord de la grande faille « Ninety Fathom Dyke »,
l'autre ; et l'on pouvait se tromper sur leur stratification; mais depuis la discordance a été parfaitement reconnue, surtout vers le sud, où les couches houillères, et celles du
Closing Hill, un peu au sud de Killingworth House.
Millstone-Grit viennent butter contre les couches permiennes
sous un angle de près de 20 degrés,
qui émergerait au milieu des argiles d'alluvion près de TERRAIN HOUILLER. - Le terrain houiller s'étend du nord au sud, depuis la rivière Coquet jusque près de Harde-