Annales des Mines (1882, série 8, volume 1) [Image 219]

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DU BASSIN HOUILLER DE NEWCAS1 LE.

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NOTE SUR LA GÉOLOGIE

les lepidodendrons abondent avec d'autres plantes moins bien connues ; les végétaux fossiles qui se trouvent au contact des couches principales ont été depuis longtemps réunis et classés ; il en est une liste fort bien faite dans le volume XII des Transactions of the North of En gland fuie of llining and Mechanical Engineers. On a reconnu aussi que quelques-uns de ces schistes con.

rit

tenaient des débris de poissons et de sauriens; ainsi ceux qui forment le toit de la couche Low-Main sont très riches en fossiles sur certains points, et ont permis de réunir une belle collection, que l'on peut voir à la Société d'histoire naturelle du Northumberland et du Durham.- Selon toute apparence, ces poissons vivaient dans l'eau douce ou dans les lagunes, et ne présentent aucune condition de la vie marine.

Il faut aussi signaler des lits fort intéressants, connus sous le nom de Mussel-Bands. Ils ont au plus quelques pouces d'épaisseur, et sont formés presque entièrement de coquilles du genre Anthracosia, que l'on croit, sans en avoir pourtant une certitude absolue, être des coquilles d'eau douce. Un des horizons de ces Mitssel-Bands se trouve

à quelques pieds au-dessus de la couche Low-Main; une .autre zone repose directement sur la couche High-Main. Au total, on compte dans le bassin au moins six lits d'An' thracosia. Dans le sud du Durham, à Ryhope , une des plus élevées de ces couches coquillières contient une forme marine, la Lingula mytiloïdes; on peut la considérer peut-

être comme une coquille d'estuaire, mais dans aucun cas comme une coquille d'eau douce. Mais dans le Northumberland, on n'a jamais rencontré ce genre de coquille; et les premières espèces marines n'apparaissent qu'au-dessous

de la couche Brockwell, dans les lits à Gannister. Aussi M. Lebour, comme je l'ai déjà dit, détache-t-il ces couches Gannister des Coal-measures pour les réunir au jtillstoneGrit.

Grès.

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Les grès du terrain houiller sont à grains fins,

d'une couleur jaune ou ronge; mais il est difficile de trou ver

quelque caractère qui les distingue nettement des autres lits sableux de la série carbonifère. On y trouve toujours du fer en quantités appréciables, à peu près 5 p. 100 en moyenne, sans que cette teneur dépasse jamais 10 p. too. La couleu: plus ou moins foncée de la roche n'est point en relations directes avec la richesse en fer ; les grès gris en contiennent en général plus que les grès bruns; à vrai dire pourtant, les couches tirant sur le blanc sont toujours pauvres en fer. Les plus riches sont d'une façon générale les plus micacés. Selon MM. Clapham et Daglish (Transactions, vol. XIII), le caractère le plus remarquable des grès houillers serait leur teneur en fer, en chaux ou en magnésie. C'est à ces éléments qu'il faut attribuer leur délitement quand ils sont exposés à l'air ; on a essayé plusieurs fois de faire avec ces grès des revêtements de puits; mais ils résistaient mal, surtout dans les puits de retour d'air, où circulent des gaz chauds et sulfureux. La ventilation dans les charbonnages du bassin de Newcastle se fait presque toujours par foyers placés au fond de la mine. Voici quelques analyses de grès PENSIIER.

Silice Alumine

Oxyde de fer

Carbonate de chaux Carbonate de magnésie . Sels alcalins.

.

GRÈS

Grès brun.

Grès blanc.

Grès gris.

micacé.

78,50 16,00 5,00 0,21

88,00 10,00 1,16 0,20 0,20

84,50

76,25

5,50

8.12 9,53

0,30

traces

traces

5,30 0,30

1,11

0.32 3,40

Dans la plupart des couches gréseuses, il y a une tendance de la matière colorante à se réunir pour former des bandes concentriques de tons variés; ces derniers se modifient par une longue exposition k l'air, qui amène