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EXPÉRIENCES SUR LA PRESSION DU GRISOU
DANS LA HOUILLE.
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EXPÉRIENCES SUR
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1.
Expériences faites sur la pression du grisou.
LA PRESSION DU GRISOU
Pour procéder à la mesure de la pression du grisou dans la houille, on perçait, au front de taille d'une galerie, un
DANS LA HOUILLE
trou de sonde dont la profondeur variable s'est élevée dans
Par M. LINDSAY WOOD (*).
diamètre de om,o7 à orn,o9, étant creusé, on y introduisait un tube en fer qui ne pénétrait pas jusqu'au fond et on rendait étanche l'intervalle compris entre le tube et les parois.
Traduction par extraits, par M. En, MALLARD, ingénieur en chef des mines.
On savait déjà, par quelques expériences faites en Belgique et qui n'ont eu qu'une publicité fort restreinte, que le grisou contenu dans la houille y est soumis à une certaine pression. Les expériences bele avaient constaté que cette pression pouvait atteindre 12 à 15 atmosphères. Un ingénieur distingué du Nord de l'Angleterre, M. Lind-
say Wood, a fait sur ce sujet, de 1879 à 1881, une série nombreuse d'expériences dont les résultats ont été publiés par lui dans le dernier volume des Mémoires de la Société du Nord de l'Angleterre. J'ai cru qu'il était utile de porter à la connaissance des ingénieurs français l'intéressant travail de M. L. Wood. Je
me propose en même temps de montrer qu'on en peut tirer d'utiles conséquences. (*) Proceedings of the North of England Institute of 111-ining and Mechunicul Engineers. Vol. XXX, 1881.
certains cas à près de 15 mètres. Le trou, qui avait un
Le garnissage a varié dans le cours des expériences; on paraît s'être arrêté en dernier lieu à des rondelles de bois, enfilées sur le tube et séparées par de l'étoupe sèche ou trempée dans du ciment. Le tout était bien entendu comprimé avec force. On alternait un pouce d'étoupe sèche, un pouce d'étoupe trempée dans du ciment, une rondelle de bois, et ainsi de suite.
L'extrémité du tube qui sortait du trou était recourbée et portait un manomètre Bourdon, ou, pour les très fortes pressions, un manomètre Schaeffer et Budenberg. Les courbes (fig. 4, 5, 6, 7, Pl. IX) montrent pour chacune des expériences la marche suivie par la pression. Nous n'indiquerons ici que les pressions maxima observées (*). (*) Dans un certain nombre d'expériences, on a cherché, en notant comparativement les indications du baromètre et du thermomètre, s'il y avait une relation entre is variations de la pression du gaz et celles de la pression atmosphérique bu de la tempé-
rature. Comme on pouvait s'y attendre, on n'a trouvé aucune relation entre ces divers ordres de faits.