Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 70]

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NOTE SUR UNE SOUPAPE DE SURETE

vapeur; cette vapeur ne pouvait d'ailleurs s'échapper que par l'orifice de la soupape soumise à l'essai. Soupape n°i.

Diamètre du petit siège ..... . Diamètre du grand siège. Surface centrale Surface annulaire Surface totale

.

.

. .

6° ,8

9' ,6 36'2,52 3602.06 7202,38

Dans une première opération, j'ai limité la levée la 1'1,5/4_ :.La soupape s'est brusquement soulevée sous pression de 44,6 et le levier est venu toucher la pointe de toute la vis y, contre laquelle il est resté appliqué pendant la durée de l'essai. La pression a immédiatement baissé, ce qui montre de va« qu'avec la levée choisie, la soupape débitait plus Au bout de trois mi. peur que l'appareil n'en produisait. marquait plus que 4, 4. A ce monutes, le manomètre ne à la main

elle est alors restée ment, j'ai fermé la soupape sur ses sièges. A la seconde expérience, j'ai porté la levée à 2'n',5/5. L'obturateur s'est encore soulevé sous la tension de 44,6,

La chute de pression dans la chaudière a été beaucoup

plus rapide que dans le cas précédent ; en vingt secondes elle a été de o",i, en quarante secondes de 0kg,2. Au bout

réduite à de cinq minutes, la tension de la vapeur était 54,5, et au bout de huit minutes à 5 kilog. A partir de ce moment, la pression a encore continué à décroître, niais .beaucoup plus lentement, et c'est seulement après un nouvel intervalle de sept minutes que la soupape est re-

tombée sur ses sièges : la pression était alors de 2kg,8 est Pendant la première partie de l'opération, le levier resté appliqué contre la vis, la levée étant à son maximum,

.et il en a été ainsi tant que la pression est restée supé-

rieure à 5 kilog. ; puis la soupape s'est mise à danser, et en

IMAGINÉE PAR M. GODRON, DE LILLE.

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dernier lieu la levée n'était plus guère que de Dans une troisième expérience, faite dans les mêmes conditions que la précédente et avec la même levée, je me suis borné à laisser descendre la pression de 44,6 à 44,2, ce qui a demandé un peu moins de deux minutes ; puis j'ai

ramené à la main la soupape sur ses sièges, où elle est restée parfaitement appliquée. Enfin j'ai procédé à une quatrième opération en permettant une levée de 6 millim. La soupape s'est brusquement soulevée à la pression de 4kg,6 et elle a donnée issue à une

énorme quantité d'eau et de vapeur. Au bout de trois minutes, la pression n'était plus que de 54,6 , et l'entraînement d'eau avait été si considérable que la chaudière s'était vidée partiellement. Le ménisque de son indicateur Lethuillier-Pinel, qui marquait 6 de trop d'eau, était descendu à l'extrémité inférieure de sa course.

Pendant cette expérience, le levier n'est pas resté appliqué contre la vis d'une manière permanente, mais dans les oscillations de la soupape, il se soulevait au point de venir fréquemment en contact avec cette vis. Soupape n° 2. Diamètre du petit siège Diamètre du grand siège Surface centrale Surface annulaire Surface totale

2° ,7

,0 3202,76 58c2,Z18

La levée ayant été limitée à 4 milliin , la soupape a commence à fonctionner à la pression de 44,5, et elle a fourni aussitôt une grande quantité d'eau et de vapeur en dansant, le levier atteignant dans ses oscillations la limite de sa course. Après trois minutes, la tension de la vapeur est descendue à LikG,2 ; à ce moment, la soupape a cessé de

danser et elle est restée dans une position à peu près fixe,

à 2 millim. environ au-dessus des sièges : la pression a Tome II, 1882.

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