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ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L' INDO-CHINE .
EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
de grille, avec le. même chauffeur, la machine avait consommé 1k,937, par cheval et par heure, de ce charbon,
qui donne de 12 à 15 p. 100 de résidu, brûle avec une flamme courte et brillante et produit un mâchefer abondant.
Le charbon de la mine Henriette a entraîné, première expérience, une consommation de 62
clans la kilog. pour 5 heures, dont il faut défalquer environ 3 kilog. pour
tenir compte : du charbon rejeté à la fin de l'expérience, du charbon consommé pendant la période d'allumage qui a duré 5 minutes et demie et pendant laquelle on a dépensé environ 1k,5, enfin de la grande proportion des escarbilles
de charbon, que nous n'avons pas fait repasser sur la grille pour en avoir la mesure exacte. A ce taux de 59 kilog, pour 5 heures, correspond une consommation de 11, 966 par cheval et par heure. La seconde expérience, plus courte, a donné 2k, 062 par
cheval et par heure. Ces chiffres se rapprochent tellement de celui fourni par le charbon d'Anzin ( 1 k, 937), que l'on peut considérer les deux charbons comme absolument comparables l'un à l'autre. L'expérience sur le charbon de Ha-Tou indique une consommation de 4k par cheval et par heure. Dans les conditions où ce charbon avait été extrait, nous ne pouvons considérer cette expérience comme définitive. Elle nous a paru intéressante à signaler, car elle explique parfaitement les résultats médiocres obtenus dans plusieurs essais faits au Tong-King sur les bâtiments de l'État, avec des charbons pris aux affleurements. D'après la comparaison des pouvoirs calorifiques, le charbon de Ha-Tou, extrait dans de meilleures conditions, aurait dû entraîner une consommation de 2k,30 par cheval et par heure, consommation supérieure de 19 p. Ioo seulement à celle du charbon d'Anzin. En résumé, les charbons du Tong-King, tant par leur
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composition chimique que par les résultats qu'ils donnent
à l'essai industriel, nous paraissent aptes à entrer pour une part très importante dans l'approvisionnement des marchés maritimes de l'extrême Orient. Ils soutiennent notamment très bien la comparaison avec les charbons d'Australie qui sont souvent impurs, et ils sont supérieurs aux lignites pyriteux du Japon, dont on fait une si grande consommation à Hong-Kong et à Shang-Haï. Enfin ils se rapprochent tellement des houilles françaises, qu'ils pourront prendre soit en roche, soit en briquettes, sur le marché de Saïgon , une importance comparable à
celle qu'y ont actuellement les produits de la Grand'
Combe.
S 2.
Étude technique et mise en valeur des bassins houillers. A.
EXPLOITATION.
L'exploitation des couches de 'charbon du bassin de Hon-Gâc peut être étudiée dès maintenant avec assez de détails pour que nous en esquissions l'allure générale, au moins pour les premières années.
Ainsi qu'on l'a vu précédemment dans l'étude géologique, une partie considérable des gîtes est située au-dessus du niveau de la mer ; les affleurements recoupent des vallées profondes dont le thalweg est peu élevé, conditions éminemment favorables à leur mise en exploitation immédiate sans puits ni travers-bancs. Si nous prenons en particulier le troisième groupe de couches (groupe Hamelin), nous voyons que, sur la partie connue de son affleurement,
qui présente un développement de quatre kilomètres au moins, on trouve six points d'attaque possibles, situés presque au niveau de la mer. Deux de ces points sont au pied de la mine Henriette, deux autres clans la vallée au nord de