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EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
Claireville, enfin les deux derniers sont situés près de la mine Jauréguiberry.
En attaquant le gîte en chacun de ces six points par une galerie de roulage, on aurait terminé, à peu près en deux ans et demi à trois ans, le traçage de cette partie du gîte, qui contient environ 85o. 000 tonnes.
L'extraction de ioo.000 tonnes par an, que nous prévoyons, serait donc largement assurée, par ce troisième groupe seul, pour huit années, avec un matériel très simple d'exploitation minière. Ce matériel comprendrait, à l'ouverture de l'exploitation, une cinquantaine de wagonnets en fer et bois, contenant chacun 5oo kilogrammes de houille,
un approvisionnement de 75 tonnes de rails de mine, de 7 kilogrammes au mètre courant, et enfin des outils, pelles, pioches, pics, poudre, etc., pour 200 ouvriers. L'exploitation proprement dite des couches, inclinées en moyenne de 500 et généralement assez puissantes, se ferait au moyen d'un traçage découpant le gîte en étages de vingt mètres environ. La méthode que nous adopterions, au moins pour fixer le prix de revient, serait l'abatage par tranches inclinées avec remblais, chaque tranche étant prise séparément par dépilage chassant, en gradins renversés. On peut
voir sur les coupes qu'en réalité la division du troisième groupe en tranches parallèles est tout indiquée par les puissants nerfs de schiste ou de grès qui le traversent. D'autre
part, la dureté du charbon et la faible valeur .du menu
ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'INDO-CHINE.
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technique devra apporter tous ses soins à la création d'un certain nombre de sièges d'extraction destinés à attaquer le gîte au-dessous du niveau des galeries d'écoulement. Bien que la reconnaissance des gîtes 'par ces galeries de niveau puisse modifier beaucoup des projets que nous ne pouvons baser aujourd'hui que sur les renseignements pris aux affleurements, nous pouvons cependant indiquer au moins les traits généraux qui caractériseront les sièges d'extraction en profondeur. La nature gréseuse des roches encaissantes et les forts plissements que l'on trouve dans des affleurements nous font croire qu'à une faible profondeur on aura à lutter contre de fortes infiltrations provenant soit de la mer, soit des eaux superficielles, très abondantes pendant la saison des pluies. Il sera donc prudent de commencer l'exploitation en profondeur au moyen de nombreux sièges d'extraction de faible importance. Chacun des puits serait desservi par une locomobile, actionnant un treuil d'extraction et faisant l'épuisement soit par bennes, soit au moyen d'une pompe pendant les intervalles de l'extraction. Lorsque ce travail sera installé sur un étage de 3o mètres de profondeur au-dessous du niveau de la ruer, il sera facile d'isoler les parties du gîte qui donnent des quantités d' eau trop considérables et c'est alors seulement que on
montera trois ou quatre grands sièges d'extraction, atteignant la profondeur de 3. o 0 mètres au moins et qui prendront
autorisent à employer une méthode par suite de laquelle on
pour champ d'exploitation les portions régulières des gîtes.
perd un peu de ce dernier dans les remblais ; cette perte est bien compensée par la facilité d'appliquer la méthode avec des équipes nombreuses d'ouvriers, conditions que
d'extraction et d'épuisement dont les éléments : puissance,
nous verrons plus tard être très favorables au travail des ouvriers indigènes. Lorsque le travail de dépilage de la partie du gîte drainée par les grandes galeries de roulage et d'écoulement des eaux sera installé et en plein fonctionnement, la direction
Ces installations seront munies de bonnes machines type, etc., seront fournis par l'étude approfondie des exploitations précédentes.
Les trois périodes de travail ainsi caractérisées : la première par l'exploitation au moyen de galeries d'écoulement, la seconde par les petits puits desservis par locomobiles, la
troisième par les grands puits, résument à notre avis le