Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 164]

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EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE

DES COUCHIS DE CHARBON DU IONG-RING.

encore une belle série d'empreintes recueillies, à la demande de M. Fuchs, par M. Douzans, commandant de la canonnière la Carabine, sur quatre points différents du bassin de Ion-GaC; ces empreintes, parvenues à Paris au

renfermer tant d'espèces si parfaitement conformes aux

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cours de l'impression de ce travail, m'ont permis de reconnaître quelques nouvelles espèces et m'ont apporté sur plusieurs de celles que j'avais déjà entre les mains d'intéressants renseignements que je me suis empressé de mettre à profit (*).

Un fait dont j'ai été frappé à première vue, en examinant cette flore, a été la forte porportion d'espèces européennes qu'elle contenait, et que je ne m'attendais pas à rencontrer en nombre aussi considérable,

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nôtres. Je montrerai ensuite comment ces espèces se répartissent,

suivant leur identité avec les formes européennes d'une part, et avec les formes indiennes d'autre part ; et m'appuyant sur la comparaison avec ces deux groupes et sur l'âge reconnu pour les coaches de l'Inde ainsi que sur leurs relations avec celles de l'Australie et de l'Afrique australe, j'indiquerai à quelle époque géologique la formation des dépôts de charbon du Tong-King me paraît devoir être rapportée.

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chant la place relativement restreinte que tiennent les formes déjà connues en Europe, dans la flore fossile des formations indiennes étudiées par M. Feistmantel. J'ai d'ailleurs trouvé, avec ces espèces, plusieurs types extraeuropéens, qui m'ont .-permis de comparer .les couches de charbon du Tong-King avec les formations de l'Inde aussi bien qu'avec celles de l'Europe. Je vais, du reste, passer en revue en détail les espèces que j'ai reconnues, en indiquant pour chacune d'elles les remarques paléontologiques auxquelles elle donne lieu. Sans entrer dans le détail complet de la synonymie, ce qui m'eût entraîné trop loin, il m'a paru indispensable de citer les principaux ouvrages qui m'ont servi de base pour les déterminations. J'ai cru nécessaire également, pour permettre de contrôler ces déterminations, de figurer l'une des empreintes de chaque espèce, l'identification pouvant, en l'absence de figures, laisser d'autant plus de doutes qu'on ne supposerait pas a priori que des dépôts formés à une aussi grande distance de l'Europe peuvent

LISTE DES ESPÈCES RECONNUES. _equisétacer., PHYLLOTHECA INDICA, var. longifolia (PI. X, fig. 1, fig. 2, A).

Phyllotheea indica. Bunbury , Quarterly Journal of the geol. Society, t. XVII, p. 335; pl. X, fig. 6-9; pl. XI, fig. 1, 2. Feistmantel, Palxontologia indica, Flora of Dannula and Panchet, p. 67, pl. XIIA, fig. 3-9.

Les échantillons que je représente ne me paraissent différer par aucun caractère important de l'espèce décrite par Bunbury comme provenant de Nagpur, dans l'Inde ; ils se font seulement remarquer par des feuilles plus longues,

atteignant 4 et 5 centimètres. Mais cette longueur plus grande provient peut-être seulement de ce que l'on a affaire ici à de grosses tiges, car on sait que, dans les Equisétacées, la longueur des feuilles est en rapport direct avec le

diamètre des tiges ou des rameaux qui les portent. Sur (*) Tous les échantillons figurés sur la Pl. XII proviennent cet envoi.

de

l'échantillon fig. 1, la largeur de la tige atteint 5 centimètres ; les articulations, distantes de 4 centimètres, sont en-