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EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE
DES COUCHES DE CHARBON DU ToNG-KING,
core garnies de leurs feuilles, naissant en nombre très
Anglopteridium Mao CleHandi. Schimper, Trait. de
considérable à chaque verticille. Je n'ai vu cette espèce que d'une seule provenance, da
paléont. végét., I, p. 6o5. Feistmantel, Palxont. indica, Fi. of the liajmahal group, p. 96, pl. XLVI, fig. 5, 6.
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l'île Hon-Gâc.
Fougères. ASPLENITES ROESSERTI (Pl. X, fig. 5, 5 A).
Aletillupteri:§3 noessera. Presl, in Sternberg, Flora der Vorwelt, II, p. 145, pl. XXXIII, fig. 14 a, 14b. Asplenites Roessert11. Schenk, Foss. Fi. der Grenzsehi-
chten, p. 4; pl. VII, fig. 6, 7, 7 a ; pl. X, fig. 1-4. Chidplileiis nefolbensis, var. Itoessert11. Nathorst, Flor. vid Ilôgands och Ilelsingborg, p. 42, Helsingb., pl. H, fig. 1-3. J'ai observé plusieurs fragments de cette espèce dans les
argiles schisteuses des mines Ha-Tou et Jauréguiberry, ainsi que dans les grès ferrugineux de Lang-Sàn. Les nervures secondaires partent très obliquement de la nervure médiane de chaque pinnule, et sont tantôt une seule fois bifurquées, comme l'indiquent les figures de M. Schenk,
tantôt plusieurs fois dichotomes, comme sur l'échantillon type figuré par Presl. L' Asplenites Roesserti, observé sur un grand nombre de points de l'Europe dans les couches rhé-
tiennes, a été souvent confondu avec l'Asplenites whitbye»sis de l'oolithe inférieure, qui en diffère par sa nervation, les nervures secondaires naissant, chez ce dernier, et se divisant sous des angles beaucoup moins aigus. LENIOPTERIS MAC CLELLANDI (Pl. X, fig. 5)
Stangerites Mac Cienandi. Oldham et Morris, Palxont. indica, Foss. FI. of the Rajrnahal series, p. 33, pl. XXIII.
Anglopteriditunn cf. Illtate CieHandi. Feistmantel, Palxont. indica, Fi. of Damuda and Panchet, p. 9 2 , pi. XXI A, fig. 4, 7.
Tniopterisdanecoides?Bunbury, Quart. Journ. geai. Soc., t. XVII, p. 532, pl. X, fig. 2 ; non Mac Clelland.
C'est du moins à cette espèce que je crois Lang-Sân. devoir rapporter plusieurs fragments d'une fougère à pennes
rubanées, dont le plus net est figuré Pl. X, fig. 5; mais je ne puis être sûr que ces fragments représentent des pennes détachées plutôt que des frondes entières. Ils res-
semblent de tous points à l'espèce de Nagpur figurée par Bunbury sous le nom de Tivniopteris danxoides Mac Clell.?, et par M. Feistmantel comme Angiopteridium cf. Iilac Clellandi; la seule raison donnée pour ne pas réunir formellement celle-ci à l'espèce d' Oldham est l'incertitude, où l'on est, sur des échantillons fragmentaires, si l'on a affaire à des frondes entières ou à des pennes détachées. C'est ce qui a lieu aussi, comme je viens de le dire, pour l'empreinte de Lang-Sân, mais il me paraît impossible, quant à présent, de séparer les deux formes, rien ne prouvant qu'on ait affaire ici à des frondes simples.
J'ai cru devoir, en signalant cette fougère, reprendre l'ancien nom générique de reniopteris, celui d'Angiopteri-
dium préjugeant, avec le genre vivant Angiopteris, des relations qui ne sont pas sûrement démontrées, puisque l'espèce même qui avait servi de type à l'établissement du genre Angiopteridium à cause de sa ressemblance avec les Angiopteris, le T. Illiinsteri Gceppert , est considérée maintenant par plusieurs botanistes comme beaucoup plus vol: sine du genre Alarattia.
