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EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE
DES COUCHES DE CHARBON DU TONG-KING.
pies, tantôt bifurquées, de cette espèce, cette bifurcation, des nerVures excluant d'ailleurs le genre Nilssonia, dont
LENIOPTERIS M'AMATA (131. X, fig. 6, 6 A, 8).
Tneniapleris spatulata. Mac Clelland, Geol. Surv. Report Iodla, 1848-49, pl. XVI, fig. 1.
StiangernÉes spatulata. Oldham et Morris, Pal.xont. Foss. FI. of the Rajmahal series, p. 34, pl.
VI,
fig. 1-7.,
Angiopterialitnin spatulatunn. SChiMper, Trait. de poléont. végét., I, p. 6o5. Feistmantel, PaIxont. inciica, Foss.
FI. of the Gondwana syst., I, part. 3, p. 1o,pI. I, fig. 6b, 7 b; part. 4, p. 16, pl. I, fig. 8-13, 17, 18, pl. II, fig. 3, 5, 6, pl. XV, fig. ii. Records of the Geol. Surv. of Indic, t. XIV, p. 15o, pl. I, fig. 3.
(?) An Taeninepteris Haintreci. Mac Coy, Prodr.
3o5
Pal.
Victoria, Dec. II, p. 15, pl. XIV, fig. 1, 2. Feistmantel, Pal,Tontol. Beitr., III, Flor. d. ôstl. Australiens, pl. XIV, fig. 2, 3; non Carruthers.
Monticule sur la rive gauche de la rivière en aval de Claireville, Hon-Gâc. Ké-Bao. - Les échantillons que je figure sous ce nom ne semblent pas, au premier abord, appartenir tous à la même espèce, et bien que les figures que je viens de citer paraissent montrer souvent des transitions entre ces deux types extrêmes, je ne serais pas surpris qu'il y eût, en réalité, deux espèces distinctes confondues sous un nom unique. Les petites folioles, fig. 8, Pl. X, de HonGâc, comme celles du monticule en aval de Claireville, avec leur surface gaufrée transversalement de manière à rappeler le genre Nilssonia, se rapportent bien exactement aux formes étroites du T. spatulata, telles qu'elles ont été figurées par Oldham et Morris, I. c., fig. 1, 2 et 5, et par M. Feistmantel, l. c., part. 4, pl. I, fig. 8-13 et 18, pl. II, fig. 5, et pl. XV, fig. i i en examinant attentivement ces échantillons du Tong-King, j'y ai reconnu les nervures -tantôt sim-
les nervures sont toujours simples. On remarque sur l'échantillon fig. 8, Pl. X, deux folioles encore enroulées en crosse il leur sommet. Le T. Daintreei m'coy, , des couches secondaires de
Victoria (Australie), ressemble aussi d'une façon frappante à cette espèce, et je serais porté à les croire identiques. M. Feistmantel les rapproche lui-même l'une de l'autre (*), en indiquant, comme seul caractère distinctif,
des nervures plus épaisses et plus raides dans l'espèce d'Australie. L'autre forme, de Ké-Bao et de Hon-Gâc, représentée fig. 6,
6A, Pl. X, correspond au contraire au T. spatulata var. multinervis, tel que le montre la fig. 7 d'Oldham et Morris. Les figures de M. Feistmantel, l. c., part. 5, pl. I, fig. 6 b, 7b ;
part. 4, pl. I, fig. 17, et Records 1881, pl. I, fig. 3,
se rapportent bien à cette forme, dans laquelle les nervures, plus serrées, se divisent dès leur origine en deux branches habituellement simples. Sur l'échantillon de Ké-Bao, on remarque en outre entre deux nervures consécutives une fine
ligne qui les suit parallèlement et qui semble formée de ponctuations très rapprochées. Cette fausse nervure rappelle celle qui a été figurée par M. d'Ettingshausen clans son T. Ilaidingeri (**), espèce qui se distingue, du reste, de celle dont je parle par ses nervures secondaires beaucoup plus arquées à la base et toujours simples. J'ai trouvé également, dans les schistes de Ké-Bao, des
fragments de Txniopteris appartenant à des bases de feuilles, à limbe brusquement contracté en un pétiole épais de près d'un centimètre (Pl. X, fig. 9 et Io) ; la (*) Feistnanntel, Foss. Fl. of Ille Gondwana system, I, part. Li, P. 17.
(I') C. V. Ettingsliausen, ilaidinge, s Abliancit., t. pi, Xiii, fie. I.
IV, p. 98,
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