Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 177]

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EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE

DES COUCHES DE CHARBON DU TONG-RING.

et celles de la mine Jauréguiberry, d'autre part. On ne peut affirmer, mais il semble probable qu'elles se correspondent respectivement.

J'ai déjà signalé cette esClathropteris platyphylla. pèce comme l'une des plus communes dans les étages rhétien et infraliasique ; elle a été trouvée en France dans les

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En tout cas si les plantes recueillies ne permettent pas de trancher définitivement ces questions de détail, elles donnent du moins des renseignements précis sur l'âge du bassin du Tong-King pris dans son ensemble. Je vais passer en revue, successivement, en les examinant

par régions, les flores avec lesquelles celle des charbons du Tong-King présente le plus de traits communs. Il est surprenant, comme je l'ai dit en commenEUROPE. çant, de trouver un aussi grand nombre d'espèces spécifique-

ment identiques à une aussi grande distance. J'ai indiqué, pour la plupart, à mesure que je citais les diverses espèces reconnues, celles qui sont représentées en Europe, mais je crois nécessaire d'en redonner ici la liste d'ensemble. Très répandu dans la formation Asplenites Roesserti. rhétienne de Franconie, autour de Bayreuth et de Bamberg; retrouvé par M. Nathorst à Helsingborg en Scanie ; je l'ai observé également dans les couches de charbon de Steierdorf en Hongrie, qui paraissent, par leur flore, appartenir à l'étage infraliasique ou tout au plus au lias inférieur. Dans les couches rhéWoodwardites microlobus. tiennes de Franconie, où l'on n'a jusqu'à présent constaté sa présence que dans une seule localité, à Veitlahm près de Kulinbach. Commun dans les couches .Dictyophyllum acutilobum. rhétiennes de Franconie; à Bjuf, Hcegana3s et Helsingborg en Suède. D. Nilssoni. Dans les grès infraliasiques de flettange (*) ; à Cobourg, Halberstadt et Quedlinburg en Allemagne ; à Steierdorf ; à boer et Pâlsjô en Scanie. (") J'indique ici les grès de lIettange comme infraliasiques, d'ae-

couches rhétiennes sur un grand nombre de points, dans l'Yonne, dans les Vosges et près de Nancy ; à Hettange et à Mende dans l'infralias ; elle est connue en Allemagne autour de Bayreuth et de Bamberg ; en Hongrie à Ftinfkirchen et à Steierdorf ; en Scanie à Hcer, Bjuf et Hoegans.

Cette espèce n'a été jusqu'à Pterophyllum quale. présent reconnue avec certitude qu'en Suède, à Hoer, Bjuf et Hoegans. En Franconie, dans les locaPterozamites Illiinsteri. lités classiques des environs de Bayreuth et de Bamberg. A la Theta, près de BayAnomozamites incons tans. reuth. Cette espèce est, avec le ClaNitssonia polymorphct. thropteris platyphylla, une de celles qui me paraissent ca-

ractériser le plus nettement l'étage dont je parle ; elle a été rencontrée en abondance autour de Bayreuth ; M. Nathorst l'a signalée en Suède, à Pâlsjoi, à Bjuf et à Hcegans, et j'en ai constaté la présence à Steierclorf en Hongrie. Commun dans les couches rhéPodozamites distans. tiennes de Franconie, autour de Bayreuth et de Bamberg ;

Halberstadt; Steierdorf ; Pâlsjd, ber, Hcegans, Bjuf Scanie.

Ainsi sur 20 espèces (en y comprenant une variété pouvant prétendre au rang d'espèce et en laissant de côté les deux espèces nouvelles, Polypodites Fuchsi et Cycadites Salaclini) observées dans les couches de charbon du TongRing, co, c'est-à-dire la moitié, se trouvent en Europe dans les couches rhétiennes ou infraliasiques, et exclusivecoré avec M. le marquis de Saporta, qui, dans la Paléontologie française (Végétaux jurassiques, I, p. 85), a appliqué le terme d'infralias à la zone à Am. angulatus (grès de IIettange et calcaires bleus de Mende).

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