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EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE
DES COURES DE CHARBON, DU TONG-KING.
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ment dans ces couches. En présence d'un tel résultat,
met du trias ou à la base du lias, tandis que M. Oldham
il semble qu'on soit fondé à placer les dépôts de charbon
les rejetait dans la série paléozoïque.
du Tong-King entre le trias et le lias et à les regarder
Depuis lors, de nombreux travaux ont été faits par les membres du Geological Survey de l'Inde, la flore a été étudiée en détail par M. Feistmantel, et l'on s'est mis d'accord ou à peu près sur les points suivants.
comme contemporains des dépôts similaires de la Scanie et du Banat. Mais cette conclusion, fondée seulement sur la comparaison avec l'Europe, pourrait laisser quelque doute, rien
n'établissant à priori qu'a l'époque dont je parle la végétation ait été rigoureusement uniforme sur toute la surface du globe, et les faits observés en Australie montrant au contraire que, dès la fin des temps paléozoïques, il n'y avait plus concordance exacte dans la végétation entre l'Europe et ces régions si éloignées de nous. Il est, du reste, indispensable de voir à quelle conclusion conduisent les dix autres espèces extra-européennes précédemment énumérées. Je vais donc examiner les relations de la flore que je viens d'étudier avec les flores de régions
plus rapprochées du Tong-King, notamment avec celles de l'Inde et de l'Australie, ce qui exige au préalable un exposé des faits géologiques et paléontologiques observés dans ces deux pays et que j'aurai à prendre comme termes de comparaison. INDE.
On sait qu'on exploite dans l'Inde, sur plusieurs
points, des couches de charbon dont la flore est absolument différente de celle du terrain houiller proprement dit, telle qu'on la connaît en Europe et en Amérique. M. Bunbury, dans son étude sur les plantes de Nagpur (*), avait fait remarquer, dès 1861, les affinités de cette flore,
d'une part avec la flore jurassique de l'Europe, d'autre part avec la flore des charbons de la Nouvelle-Galles du Sud ; M. Hislop, dans une note faisant suite à cette étude, se montrait porté à ranger les couches de Nagpur au som(*) Quarlerly Journal of ihe geol. Soc., t. xvil,
p. 325.
Les dépôts de charbon de l'Inde appartiennent pour la plupart à un grand système de couches auquel on a donné
le nom de Gondwdna system, et qui se divise en deux groupes, les Gondwanas supérieurs (Upper Gondwdnasj et les Gondwanas inférieurs (Lower Gondwdnas) (*). Ces deux
groupes reposent l'un sur l'autre en stratification discordante, et paraissent séparés par une lacune d'une certaine importance, à en juger par les dénudations subies par les couches les plus élevées des .Lower Gondwdnas avant le dépôt des couches du groupe supérieur. Les Upper Gondwdnas se divisent eux-mêmes en deux
étages, l'étage de Mahadeva et Rdjmandl en bas et celui de Jabalpur et Cutch en haut. Le premier de ces deux étages est constitué d'ordinaire, partie par des grès diversement colorés, partie par des roches trappéennes intercalées entre les couches sédimentaires ; l'ensemble, dans les Rdjmandl hills, atteint au moins 7oo mètres d'épaisseur. Les couches de Rajmahal ont fourni une riche flore renfermant une grande variété de Taenioptéridées, parmi lesquelles je dois citer les Txniopteris spatulata et T. ensis, et surtout beaucoup de Cycadées de types très divers, notamment l'Olozamites rarinervis, trouvé, il est vrai, non dans les Rdjmandl huis, mais dans des couches qui correspondent au même étage. M. Feistmantel, à raison de cette prédominance des Cycadées, et bien que certains types se rapprochent génériquement de ceux de l'étage rhétien, a classé (1 Voir notamment, sur la géologie de l'Inde, le Nantua of the Geology of India, do MM. Medlicott et Blanford. Calcutta. 1879. Tome II, 1882. 22