Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 180]

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EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE

vis, de l'étage de Rajmahal dans les Upper Gondwcinas; elle se rapproche en outre de la flore des Rcijmandl hills par le nombre assez considérable des Cycaclées. Quant au Txniopteris Clellandi, de Lang-San, il paraît

se trouver aussi bien dans l'étage de Panchet que dans celui de Rajmahal.

Il résulte de ce qui vient d'être dit que les couches de charbon du Tong-Ring viennent se placer entre les Lotver et les Upper Gondwdnas, c'est-à-dire entre des couches considérées par M. Feistmantel, les premières comme triasiques, les secondes comme liasiques (en ne parlant du moins que de l'étage de Raj ahal) . L'âge déterminé par com-

paraison avec l'Europe coïncide donc avec celui qu'indique la comparaison avec l'Inde, et cette coïncidence vient confirmer les idées émises par M. Feistmantel, sur l'âge de l'étage de Rajmahal, d'une part, et sur celui des Lower Gondted-

nas, d'autre part. Toutefois ces idées, au moins en ce qui concerne les Lowrer Gondwdnas, ayant été, de la part des géologues de l'Inde, et particulièrement de M. Blanford, l'objet de critiques assez vives (*) , il me paraît nécessaire d'indiquer comment les dernières recherches, tant géologiques que paléontologiques, viennent à l'appui de ces déterminations.

L'argument principal contre l'attribution au trias des Lower Gondwdnas consistait dans l'analogie que présente, à

première vue, la flore de l'étage de Damuda avec celle des couches de charbon de Newcastle dans la NouvelleGalles du Sud, considérées comme paléozoïques par tous les géologues locaux. L'âge de ces couches a donné heu; comme on sait, à de très longues et très vives discussions qu'il est nécessaire de rappeler , en raison de l'intérêt paléontologique qui s'y attache et des conclusions aux(*) Records of the Geol. Survey of Indic, t. XI (1878), p. /0à. Palteontological relations of the Gondcina system.

DES COUCHES DE CHARBON DU TONG-KING.

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quelles on a été conduit en dernier lieu, tant au point de vue de ces couches elles-mêmes qu'a celui de leurs relutions avec les couches de l'Inde. AUS'FRALIE. Nouvelle-Galles du Sud.

Les roches le plus anciennes de la Nouvelle-Galles du Sud où l'on ait rencontré des débris organiques ont été classées par tous les paléontologistes dans le dévonien, d'après les fossiles marins qu'elles contiennent ; avec ces fossiles marins on a rencontré quelques empreintes végétales, savoir un Cyciosiigma et-le Lepidoclendron nothunt (Goonoo-Goonoo) (*),

qui, lui aussi, est propre, en Europe, au terrain dévonien. Par-dessus viennent des roches à fossiles marins (Smith's Creek, Port Stephens) , dans lesquelles ont été trouvées également quelques empreintes de plantes ; M. Feistmantel y a reconnu le Calamites radiatus, un Sphenophyllum, plusieurs fougères : Rhacopteris inxquilatera ("), R. intermedia, R. cf. Roenteri, R. sept entrionalis, Archxopteris Withinsont, un Cyclostigma (C. australe), et le Lepidodendron Veltheimianum, toutes espèces ou formes du terrain houil-

ler inférieur d'Europe. Jusque-là il y a concordance complète entre les caractères de la faune et de la flore, mais il n'en est plus de même dans les couches immédiatement supérieures.

Ces couches, qui reposent en stratification concordante sur les précédentes, renferment en effet, à leur partie inférieure, avec des fossiles paléozoïques indiquant le terrain carbonifère (Spirifer, Productus , Orthoceras, Conularia (*) Feistmantel, Palontologische Beitriige, III. Palozoische und mesozoische Flora des dstlichen Australiens, p. 70.

(") Cette espèce avait été indiquée par Mac Coy sous le nom d'Otopteris ouata; ayant eu occasion de l'examiner à l'Exposition de 1878,je l'avais signalée comme paraissant, à première vue, appartenir à l'Archopteris M'Coyana, espèce voisine, du reste, du Rhacopteris inquilalera (Congrès international de géologie, Paris 1878, Comptes-rendus, p. 300.