Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
336
EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE
à fossiles marins et à Rhacopteris, ne donnait lieu à aucune discussion, niais il est intéressant de signaler la décou verte dans ces couches, à Arowa, d'un Glossopteris, G. linearis, qui est, jusqu'ici, l'espèce la plus ancienne de ce genre, et dont l'existence semble avoir continué jusque dans les Upper coal measures de Newcastle. Par contre, M. Feistrnantel a reconnu, dans les Lower cool measures, un Annularia (A. attstralis Feist.) voisin de l'A. stellata (A. longifolia Brongt.) et de l'A. radiata de
DES COUCHES DE CHARBON DU TONG-KING.
557
genre Phyllotheca (Ph. Hookeri), mais avec des formes de fougères inconnues plus bas, notamment le Pecopteris odontopteroïdes, qui est l'espèce la plus abondante, et qui présente des affinités avec les genres Calliptéris, d'une part, et Thinnfeldia, d'autre part, dont le premier n'est connu en
Europe que dans le permien, et dont le second paraît
nos terrains houillers, mais c'est le seul genre qui repré-
propre à l'étage infraliasique ou rhétien. Enfin on connaît une flore encore plus élevée, caractérisée .surtout par le Pecopteris australis, dans des couches qui paraissent franchement jurassiques (Clarence River).
sente la flore houillère européenne ; la flore de ces couches est d'ailleurs assez pauvre, comprenant seulement, outre cet Annularia, un Nggerathiopsis (N. prisca), un Phyllotheca et cinq Glossopteris, dont un seul, le G. Browniana, se retrouve dans les Upper coal measures. Ces couches de charbon sont, comme je l'ai dit, recouvertes par de nouvelles couches marines à fossiles carbonifères (Upper marine beds) sans empreintes végétales. Les couches de Newcastle, qui donnent lieu sur divers points à une exploitation importante, et qui reposent sur
dans la Nouvelle-Galles du Sud, depuis les couches dévoniennes de Goonoo-Goonoo jusqu'à l'étage de Hawkesbury et Wianamatta, une série continue, qui, commençant par les mêmes associations de types animaux et végétaux que l'on connaît dans le carbonifère d'Europe, présente ensuite des discordances marquées avec les faits auxquels nous sommes accoutumés, les types habituels de nos flores houillère et permienne étant remplacés par des formes analogues plutôt aux types secondaires de nos pays, et en tout cas étroite-
Si on laisse ces dernières de côté, on voit qu'il y a
ces Upper marine beds, renferment une flore beaucoup plus riche que les Lower coctl measures je citerai notamment le Phyllotheca australis, plusieurs Sphenopteris, huit espèces de Glossopteris, dont le G. linearis de la flore tout à fait inférieure et le G. Browniana des Lower coal
ment alliées, du moins génériquement, avec les plantes
measures, deux Gangamopteris, deux Noeggerathiopsis (N. spatulata et N. media), et le conifère que j'ai déjà signalé et que M. Feistmantel a reconnu, d'après ses cônes, appar-
bien si, au contraire, ceux-ci ne devaient pas être placés dans le trias, quitte à conclure, au besoin, à un âge un
tenir au genre Brachyphyllum (B. australe). On n'a rencontré, dans ces couches, aucune trace de fossiles ani-
L'assimilation de ces dernières couches au trias pouvait en effet laisser place à quelque doute, n'étant guère fon-
indiennes de l'étage de Damuda.
On était donc fondé à se demander si , en raison de ces affinités, il ne fallait pas classer les couches de Damucla comme paléozoïques avec les Newcastlebeds, ou
peu plus récent pour l'étage de Hawkesbury et Wianamatta.
maux.
dée que sur l'analogie des débris de poissons qu'on y
Dans l'étage de Hawkesbury et Wianamatta, qui vient au-dessus, et où l'on a trouvé des débris de poissons (Cleithrolepis et Palxoniscus), la végétation n'est plus tout à fait la même que celle des Newcasilebeds; on y trouve encore le
avait trouvés, avec les formes triasiques normales. Il suffit,
pour légitimer ce doute, de rappeler l'existence actuelle, dans certaines rivières de l'Australie, de poissons munis de dents entièrement semblables à celles du genre Cera-