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DES COUCHES DE CHARBON DU TONG-KING.
EXAMEN DE LA FLORE FOSSILE
sins houillers de la Chine, ceux du Shansi et du Hunan, appartiennent positivement à la période houillère : l'ensemble
des espèces (Pecopteris cyathea et P. unita, Annularia maxima Schenk, à peine distinct des grandes formes de l'A. stellata que j'ai vues souvent dans le centre de la France, Txniopteris multinervis, Cordaites principalis) dé-.
note le houiller supérieur et peut-être même la partie la plus élevée de cet étage. Mais à peu de distance de ce:-3 bassins véritablement houillers, on trouve, en Mongolie près de la frontière du Shansi, dans la province même de Shansi, dans celle de Tshili à l'ouest de Pékin, et dans la région nord-est du Sze-Tchuan, des dépôts moins importants dont la flore accuse un âge plus récent : M. Schenk y a reconnu plusieurs Fougères appartenant au genre Dicksonia, l' Asplenites whitbyensis, des traces de Phyllotheca, une assez grande quantité de Cycadées, parmi lesquelles le
de combustible minéral sont loin, malgré leur proximité relative, d'appartenir à une seule et même époque. C'est, du reste, ce qu'on observe aussi dans le Banat hongrois, où les couches de charbon liasique ou infraliasique Steierdorf et de Dornan sont à peine distantes de quelques kilomètres de couches de Szekul, lesquelles appartiennent à l'étage houiller supérieur. Il est à noter que, jusqu'à présent, on n'a trouvé en Chine, ni dans les dépôts de l'époque houillère, ni dans ceux de l'époque jurassique, aucun représentant du genre Glossopteris, rencontré au contraire plus ou moins abondamment dans les couches de combustible de l'Australie, du TongKing, de l'Inde et de l'Afrique australe.
Podozamites lanceolalus et un Pterophyllum qui paraît identique au Pt. xguale, et quelques Conifères, notamment le Czekanowskia rigida. L'ensemble des formes végétales offre une grande analogie avec celles de la Sibérie orientale
et de la région de l'Amour décrites par M. Heer
(*)
comme avec celles de l'Altaï, du bassin de la Petschora de la Tongouska inférieure, décrites par M. Sc,hmalhau sen (**) , et permet de classer également la plupart des dépôts de charbon jurassiques de la Chine explorés par M. de Richthofen dans l'oolithe inférieure (Jura brun). Cet étage se trouve ainsi représenté sur un grand nombre de points de la région nord-asiatique, comme en Perse et dans le Turkestan, par des dépôts semblablement constitués, grès et argiles avec couches de charbon plus ou moins puissantes.
Deux localités semblent appartenir à une époque un peu plus reculée, Hsi-Ying-Tse en Mongolie, et Kvvei-Tshou (*) O. fleer, Flora fossilis arctica, t. lv et V. Beitrâge zur JuraFlora Ost-Sibiriens und des Anturlandes. (**)Schmalhausen, Beitrâge ZU2' Jura-Flora Russlands.
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dans le Houpéi, certaines espèces paraissant indiquer plutôt sur ces points le lias inférieur ou le rhétien. On voit que, dans le nord de la Chine, les divers bassins
CONCLUSIONS.
Il ressort de tout ce que je viens d'ex-
poser que dans la région sud-asiatique, australienne et austro-africaine, le trias et le terrainjurassique sont représentés tous deux par des couches, tantôt marines, tantôt d'eau douce ou au moins littorales, et que la flore de celles-ci offre partout les mêmes caractères aux mêmes niveaux. La comparaison de la flore fossile du Tong-King avec ces flores assigne, aux couches de charbon d'où elle provient, un niveau
intermédiaire entre le trias et le jurassique, en conformité exacte avec la détermination fournie par la comparaison avec l'Europe. Les grès versicolores que M. Fuchs a reconnus audessus de ces couches de charbon seraient, par conséquent,
jurassiques, et ils doivent Correspondre aux Upper Gondlocinas.
Au point de vue paléontologique, il me paraît intéressant de faire remarquer l'association des types européens de l'époque rhétienne avec les formes propres aux régions austraTorne IE, 1882.
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