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402
STATISTIQUE DES
MINES DE HOUILLE
A.
1.
J. .--_.
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l OMBRE
LIEU de
Pied-
Tués.
Blessés.
A
5
'à
dent.
l'accident.
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d 'ouvriers
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concession de
GROUPE DE LA. LOIRE.
à- Département de la Loire.
Beche-in«nolière et Firminy (suite).
..... __.. _
...
DATE de
2,
BASSIN DE SAINT-ETIE'NNE.
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CAUSES Du I. ACCIDENT
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Causes directes .-----.........._..,--..--------.. Causes
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de
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ACCIDENTS DE GRISOU.
O 11 S ERVATI.Oes.
de Pintlam-
du gaz.
'nation
du gaz.
indirectes.
8
9
10
Il
Tonnes
un outil qui lui manquait. Une explosion do grisou se produisit et le brûla grièvement. Il mourut quelques jours après.
Remarques particulières.
Le chantiet de l'explosion n'était pas très éloigné de la région où
avait eu lieu le précédent accident.
SII
1441
17. Sep-
Poils Charles.
4
680
138.8.16
Brillés
d'une galerie a-
pièce-
tembre
Présence (Peru docile au toit
Lampe
de sûreté ouverte.
Yieii-
oies, qui
avait
Circonstances de l'accident.
Quatre ouvriers etaient occupés dans une galerie abandonnée
&puits Charles. Trois (l'entre eux la remblayaient ; le quatrième enlevait un peu de charbon restant. Cu dernier, voulant voir si le toit éiait assez solide pour lui permettre de continuer son travail, détamisa sa lampe de sûreté et l'introduisit dans une. cloche du toit. Il détermina l'inflammation d'une petite quantité de grisou qui s'y trouvait, et fut renversé par l'explosion ; les trois autres ouvriers s'étaient jetés à terre. Tous quatre se relevèrent, étonnés d'avoir à peine été atteints ; mais, quelques secondes après, la flamme revint sur ses pas en tourbilonnant elles brûla grièvement.
J001t à craindre.
i_ ]
89
des
ouvert sa lampe de sûreté drayait introduite dans une cloche du toit, ou la présence du grisou était naturelle-
handonnée.
nient.
Imprudence de
l'une
1054
Puits
8.1anvier rgeïrwl
I
7
Brûlé.
Brûlés grièvement,
850
706.789
? Dégagement de grisou, des parois du puits.
Lampe
Cause fortuite.
Il existait, à 441. du fonds du puits Neyron et à 21m au-dessus de Circonstances de l'accident. la surface de l'eau du puisard, un plancher sous lequel venaient s'amarrer les câbles guides. Ce plancher s'était à la longue recouvert d'une couche de O. 50 de débris de charbon, tombés des bennes pendant l'extraction. Ces menus commençant à s'échauffer, deux chaineurs avaient reçu l'ordre de déblayer le plancher. Ils avaient presque terminé ce travail lorsqu'une inflammation de grisou se produisit et les
à feu nu.
brûla grièvement, ainsi que quatre ouvriers et le gouverneur de nuit, qui les attendaient à la recette iannèdiatement au-dessus, pour remonter avec eux au jour. Le gouverneur de jour, qui venait de monter sur une benne à moitié pleine, et qui avait déjà atteint le milieu de la hauteur du puits, se vit tout-à-coup environné de flammes et fortement secoué par un violent coup d'air. Il reçut des brûlures graves a la tète et aux mains. L'une des deux premières victimes succomba le lendemain. Les dégâts matériels furent presque insignifiants.
Les bois arrachés du plancher indiquaient un effort dirigé de bas en Remarques particulières. haut. Le gaz avait dû s'accumuler au dessous de ce plancher, rendu presque étanche par l'épaisse couche de débris qui le recouvrait. 11 s'était ensuite dégagé par les fissures de celui-ci, dès qu'elles avaient été eisàsjour, et n'avait pas tardé à former un mélange détonant qui avait pris feu à la lampe d'un des inisner scanners
déLativaLittiéietrédies.gaz accumulé devait être très-faible, si l'on en juge d'après le peu d'importance des i
L'origine infime du gaz est restée plus incertaine. On a supposé qu'il avait pu se dégager de l'eau cr:ugpriissosaunte du puisard, où fermentaient des débris de toutes sortes et des matières organiques; mais
l'examen de cette eau et de la couche d'air immédiatement en contact n'a pas décélé la moindre trace I
I
i
On a supposé aussi que ce gaz pouvait provenir de la distillation lente et spontanée de la houille;