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SUR LES LAMPES DE SURETÉ.
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SUR LES LAMPES DE SURET.
médiaire d'un tasseau, la lampe à expérimenter. Au moyen
duellement la lampe dans le milieu détonant en l'élevant de bas en haut, de manière à y faire pénétrer d'abord le
d'un tube T on fait arriver du gaz d'éclairage sous la cloche ; lorsqu'on juge que le gaz est en quantité suffi-
chapeau de toile métallique.
sante, on soulève le plateau de manière à faire pénétrer la lampe dans l'intérieur de la cloche. On opère la nuit pour rendre plus facile l'observation des phénomènes d'inflam-
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Si, comme cela arrive d'ordinaire, l'alimentation de la lampe peut pendant ce mouvement continuer à se faire, à un niveau inférieur, dans un air pur ou relativement pur, toute la partie supérieure de la lampe peut se remplir d'un mélange détonant très explosif avant que celui-ci vienne en contact avec la flamme. Lorsque ce contact aura lieu, l'inflammation, se propageant avec une grande vitesse,
peut ne pas être arrêtée par la toile et être projetée au dehors.
Cette action est évidemment d'autant plus à redouter que la flamme de la mèche est tenue plus basse et cela pour deux raisons i° Parce que le mélange gazeux vient plus tard en contact avec la flamme et que la masse gazeuse qui fait explosion sera ainsi plus considérable;
2° Parce que les produits de la combustion, presque nuls, ne vienne pas diminuer l'explosibilité du mélange. Tel est le genre de danger, qui n'était point complètement passé inaperçu, mais sur lequel on avait peu insisté avant les expériences de M. Marsaut qui a appelé sur ce point toute l'attention des mineurs.
RECHERCHES EXPÉRAMENTA.LES APPAREILS EMPLOYÉS POUR LES EXPÉRIENCES.
Premier appareil de M. Illarsant. Les premières expériences de M. Marsaut ont été faites avec l'appareil représenté Pl. I, fig. 9, io et ii. Il se compose essentiellement d'une cloche en verre renversée et fixée entre deux tringles
mobiles portant un plateau sur lequel repose, par l'inter-
mation.
Ce mode d'opérer a l'avantage d'être très simple et il permet de confier les expériences à un ouvrier un peu soigneux, ce qui donne la possibilité de les multiplier considérablement. Il se rapproche d'ailleurs beaucoup des 'conditions mêmes qui sont réalisées dans la pratipue courante lorsqu'on emploie la lampe de sûreté à reconnaître le gaz qui peut s'être accumulé dans une cloche du toit. La différence, et elle est considérable, est dans la nature du gaz inflammable que l'on emploie. A cause des grandes quantités de gaz nécessaires, on est en effet obligé de re-
courir au gaz d'éclairage beaucoup plus dangereux que celui des houillères. En revanche, ce procédé d'expérimentation a l'inconvénient très grave de ne pas permettre une définition exacte des conditions de chaque observation. D'une expérience à une autre, en effet, tout varie à la fois, la composition du gaz de la cloche au point où l'on arrête la lampe, la vitesse plus ou moins grande avec laquelle la lampe est élevée ou
abaissée, la hauteur de la flamme de la. mèche. Or, chacune de ces circonstances peut avoir une influence considérable sur le résultat. Aussi est-on obligé de suppléer autant que possible à cette imperfection en multipliant considérablement le nombre des observations. Chaque observation, étant faite en quelque sorte au hasard, ressemble au tirage d'un numéro dans une urne. Pour savoir avec certitude si cette urne contient ou ne contient pas un numéro donné, il faut évidemment un nombre extrêmement grand de tirages.