Annales des Mines (1883, série 8, volume 3) [Image 38]

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SUII-ÀLES LAMPES DE SURETL.

SURr'LES: LAMPES DE SURÉTÉ.

rite. Ll n'y a donc pas, au point de vue de la sécurité, avantage à ce que la lampe puisse être maintenue inclinée peu-. dantiun certain temps. Lorsque la lampe, restant verticale, est plongée .dans un milieu explosif et soumise à un courant d'air violent, elle

jusque dans l'intérieur du cylindre de toile où elle persiste alors jusqu'à ce que l'atmosphère de la cloche soit impropre à brûler. C'est là un fait déjà grave, car, se produit dans l'intérieur des travaux, la flamme qui remplit l'intérieur du cylindre de toile est exposée aux .courants d'air et peut iêtre projetée par ceux-ci hors du cylindre. La lampe .Mueseler. perd dans ce cas ce qui fait son principal élément de sécurité et présente tous les dangers qui ont faitabandonner la

s'éteint en général sans que la flamme soit projetée au

obtedehors. Cependant la Commission belge de 1868 a pu la nir quelquefois dans ces conditions la projection de flamme hors de la lampe en manoeuvrant; d'une certaine façon qui n'a point été décrite, la valve au moyen de la-

quelle on réglait le courant. Nous avons de notre côté obtenu d'une manière presque, constante la projection de la flamme en dehors de la toilel sous l'influence d'un courant gazeux, en inclinant fortement la lampe sur la verticale, le réservoir de cette lampe étant tourné vers l'aval du murant horizontal. La lampe restei inclinée, sans s'éteindre; grâce à l'influence du courant luimême. Dans ces conditions on projette la flamme en dehors de la lampe en opérant avec du gaz d'éclairage et donnant au courant une.vitesse de 4 à 5 mètres. :. Ces iconclitions s'éloignent tellement de celles qui ont, chance d'être réalisées dans la pratique pela probabilité: de Noir, dans l'intérieur des travaux la flamme sortir. de lai latupeMtleseler paraissait à peu près nulle lorsque NUMarsaut vint signaler une cause de danger nouvelle et parais.

sant. plus. sérieuse:ii

Premières expériences de, 101; lilarsaut_sur

linniape illueseler.. En opérant avec l'appareil décrit..

plus haut, la cloche iétant remplie de gni d'éclairage et lau mèche de la lampe....Mueseler:.étant fortement baissée MÎ.A/larsauticonstatal que ,ilorsqu on élève :la lampe lente-

ment. ieV qu'on, lai laisse séjourneudans le point de lai

cloche que rhabitude:a appris.à considérer comme le plus dangereux,. il arriveï:très souvent que l'inflammation proi

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duite clans l'intérieur du cylindre de verre se propage

lampe Davy.

Mais il y a. plus, M. Marsaut a constaté que; dans certains cas, assez rares il est vrai, la. flamme ne se borneipas

à, passer du cylindre en verre dans le cylindre de toile, mais qu'elle peut encore être projetée itcrs de.ce cylindre en venant allumer le mélange gazeux extérieur. Si un semblable effet se produisait dans les travaux, une catas-

trophe en serait .1a suite ;inévitable. Cet effet. s'est d'ailleurs montré, non seulement rare, mais encore très capricieux.

Sur 5.5o expériences il ne s'est produit que 46 fois, soit 1,3 p. too, tandis que sur 64o expériences faites les

1, 13,15, 16 et 17 novembre 1882 le passage de la flamme en dehors de la lampe da_ pas été observé une seule fois. Peut-être cette variation considérable. dans les phénomènes tient-elle à quelque variation, d'un jour à un autredans la nature du gaz fabriqué à Bessèges. On n'ignore pas, en effet, que la composition du gaz d'éclairage varie: beaucoup et dépend du mode de chauffage employé, de la.

température à laquelle a lieu la distillation, etc. Lei.' gaz d'éclairage est formé, pour la majeure partie, d'hydrogène et d'hydrogène protocarboné, et les circonstances de la fabrication peuvent augmenter ou diminuer dans de fortes proportions la teneur en hydrogène. Or, la vitesse spécifique de propagation des mélanges d'hydro-