Annales des Mines (1883, série 8, volume 3) [Image 85]

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au fond ioo à 15o kilog. de mercure ; le couvercle est animé' d'un mouvement de va-et-vient parallèlement aux longs, côtés; il porte des cloisons verticales parallèles aux petits côtés et munies au bas de pointes de fer qui raclent constam-

ment la surface du mercure, de sorte que la lavée, entrant par une extrémité de la caisse pour sortir par l'autre, est obligée de passer tout entière au contact du mercure et l'amalgame se dissout. A la sortie des caisses, la lavée passe sur des tables dormantes et ce qui s'échappe va à des arrastras. Il existe à Morro-Velho un moulin d'amalgamation américain (pan), qui, après divers essais, a été abandonné. On l'y considère comme un appareil bon comme amalgamateur, mais produisant une perte de mercure excessive.

Ce sable ainsi enrichi va à l'amalgamation; on en retire, par distillation de l'amalgame obtenu, 5.4[15 grammes; il reste donc dans les résidus de l'amalgamation 162 grammes; de ces 162 grammes, 12 grammes sont perdus dans les boues.

Il reste, dans les matières échappées aux premières tables et dans celles qui proviennent du traitement de l'amalgame, un total de 1.112o grammes, sur environ 16o tonnes de matière.

62 tonnes, on l'a vu, passent aux arrastras de Morroil y faut joindre 7 tonnes environ, provenant du traitement de l'amalgame, soit un total de 70 tonnes. Ces Velho ;

7o tonnes tiennent ensemble 883sr,4 d'or

Vu la nature de la matière traitée qui, après préparation mécanique, est réduite à n'être plus en fait qu'un

mélange d'un peu d'or et de beaucoup de pyrite, un pareil résultat n'a rien qui doive surprendre, et il est tout naturel que le baril complètement fermé soit plus avantageux. La distillation de l'amalgame dans un four à cornues ne présente aucune particularité digne de mention. Il me reste à examiner les résultats de ce traitement. Le minerai de Morro-Velho doit être considéré comme pauvre. Reprenant l'ensemble des 162%5 dont j'ai indiqué la répartition journalière entre les divers appareils

de préparation mécanique, la richesse moyenne est

de

3o grammes par tonne de minerai (tonne de 1.000 kilog,), exactement 4.875g,6, pour l'ensemble de 162t,5.

L'or contenu dans le minerai se répartit aux diverses périodes de la préparation mécanique de la façon suivante Sur les premières tables dormantes, à la suite des bo-

cards, il reste en tout 5.604 grammes d'or dans 9.144 kilog. de matière déposée sur ces tables.

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DANS LA PROVINCE DE MINAS-GERAES.

L'INDUSTRIE MINÉRALE.

les

On en retire 15,6 p. 100, soit

883grA 120

11 reste donc

765,`,5

dans les matières qui s'échappent de cette seconde série de tables. Sur ce poids de 765,5, on perd 88 grammes dans les boues.

Les 151 tonnes de sables qui arrivent à la Praïa contiennent donc en tout 1.212gr,5 d'or. 109 tonnes, on le sait, se perdent à l'état de boues, ces 109 tonnes emportent avec elles 700gr13.

On retire par le traitement 15 p. loo de l'or contenu dans

les 42 tonnes soumises au traitement,

soit

un total

de 77 grammes.

12 tonnes qui s'échappent encore à l'état de boues pendant ce dernier traitement, entraînent avec elles un poids total de 69u,5.

Enfin, les 5o tonnes qui se déposent à la Praïa à la fin du traitement et sont conservées, retiennent ensemble un poids total d'or de 565,7, soit par tonne, une richesse de 12gr,19.

En résumé :