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DANS LA PROVINCE DE MINASGERAES.
L'INDUSTRIE MINÉRALE
146 On retire :
On perd :
Du sable déposé sur les pro- grammes 3.443,0 mières tables. Du sable déposé sur les tables
- des arrastras de Morro-Ve1204
lho. Du sable déposé sur les tables '77,0 de la Praïa
Dans les amalgames des sa- ge.mmes bles des premières tables. . 13,0 Dans les boues des tables des arrastras de Morro-Velho. . 88,0
Total
Dans les 109 tonnes de boues perdues avant la Praïa . Dans les 12 tonnes échappées à la fin
3.640,1
En tout Il reste dans le dépôt de sable conservé à la Praïa. Total égal
Total
700,3
69,5 869,8
45059 363
,7
4 875e,,6
On peut, jusqu'à nouvel ordre, considérer comme réelle-
ment perdu l'or qui reste dans le dépôt de la Praïa ; c'est donc une perte de 25,11 p. loo de l'or contenu dans le minerai. Partant d'un minerai tenant 5o grammes d'or par tonne en
moyenne, on en retire sensiblement 75 p. 100 du contenu, et on arrive, par le traitement tel qu'il est conduit, à
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Pendant la même période, on a traité 12.761 tonnes de minerai plus pur, tenant par tonne 59g,56, qui ont rendu par tonne 29gr,o8, soit une perte de 26 p. ioo seulement. Les variétés plus riches perdent donc proportionnellement moins que les autres, ce qui n'a du reste rien que de très naturel.
Quant à la contradiction entre ces deux chiffres et celui que j'ai cité un peu plus haut, elle doit, je pense, être attribuée à ce fait, qu'à Morro-Velho ces évaluations sont faites de deux façons différentes : tantôt en comparant le rendement obtenu à la teneur fournie par l'essai du minerai traité ; tantôt en comparant la teneur d'essai du minerai à traiter et des matières rejetées. En fait, on peut, je pense, admettre que, pour du minerai à une richesse moyenne de 3o grammes, la perte est réellement comprise entre 25 et 26 p. 100.
Si élevée que soit cette perte, elle n'est peut-être pas l'on tient compte de la difficulté de l'enrichissement d'un minerai dans lequel l'or est à un état de ténuité tel qu'il n'est jamais visible à l'oeil nu dans la roche et ne peut être montré dans la battée, même par un exagérée, si
des sables dont la richesse est de 12 grammes par tonne et dont on n'a pas pu jusqu'ici retirer l'or par une prolongation de traitement dont les frais ne soient pas excessifs,
bon laveur, qu'à condition d'opérer sur du sable enrichi et
Ge sont les deux résultats importants qui ressortent du
dont la gangue est formée, pour la majeure partie, d'une ma-
tableau ci-dessus. Les chiffres indiqués sont, du reste, des résultats d'en-
tière dense comme la pyrite arsenicale. Il est en outre fort possible qu'une faible partie ne soit pas à l'état d'or natif et échappe par suite à l'amalgamation.
semble, de véritables moyennes ; en fait, dès la halle de cassage, le minerai est divisé en deux catégories, l'une plus riche, l'autre plus pauvre ; ces deux catégories, traitées séparément, donnent comme rendements des résultats assez différents l'un de l'autre. C'est ainsi que, pour l'année allant de fin février 1879 à
fin février 188o, 48.222 tonnes de minerai ordinaire (le moins riche des deux), tenant par tonne 28 grammes, ont rendu moyennement 19gr,9, soit une perte de 28,7 p.
100.
Cependant, la compagnie de IVIorro-Velbo, préoccupée du
désir de diminuer cette perte, poursuit sans relâche des essais dont le but est de retirer économiquement un peu d'or des minerais déposés à la Praïa. Ces matières sont broyées à nouveau ; pour quelques-unes, déposées depuis longtemps, le véritable grillage qu'elles ont peu à peu éprouvé par l'action des agents atmosphériques, rend assez facile la réduction en poudre très fine ; on a même, à ma connaissance, construit un four à réverbère, dans le but de