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NOTE SUR CERTAINS COMBUSTIBLES TERTIAIRES
preintes végétales sont, au contraire, très rares et peu dé. terminables. 10° Calcaire a hippurites, qui forme un massif important à l'oues de la vallée de Carpano.
It
La puissance totale de l'étage liburnien atteint 100 me. tres au maximum dans cette localité. L'épaisseur moyenne du combustible exploité à Car. pano n'est pas aussi considérable qu'on pourrait le sup. poser à première vue, d'après les indications précédentes. Les trois couches sur lesquelles portent les travaux attei. crient hier' chacune une puissance de 5 à A mètres, mais jamais simultanément. Il semble s'établir entre elles uns sorte de compensation ; lorsque l'une d'elles se renfle, les autres s'amincissent. Les renflements des couches confie nent en outre des nerfs d'un calcaire plus ou moins mar. neux, d'une puissance assez notable ; il en résulte que répaisseur utile de chacune des veines exploitées ne dépasse jamais deux mètres, et que la puissance moyenne de l'en.
semble n'est que de oui,90 dans toute l'exploitation de Carpano. A une certaine distance des affleurements, les trois
couches s'amincissent assez brusquement et finissent par disparaître sans laisser aucune trace. Les recherches faites jusqu'ici suivant l'aval pendage, n'ont pas réussi à retrouver leur prolongement, et l'on ne sait s'il s'agit d'une disparition définitive ou d'un étranglement local dû soit à des causes contemporaines de la formation du dépôt de combustible, soit à des actions mécaniques postérieures. Un symptôme peu favorable est l'absence complète d'affleurements surie bord oriental du bassin tertiaire, le long de l'Adriatique; il semblerait indiquer que la disparition des couches es profondeur doit être considérée comme définitive. Il convient néanmoins d'attendre le résultat de nouvelles recher.
ches avant de se prononcer sur ce point, d'autant que l'étendue de la formation charbonneuse paraît être beaucoup plus considérable qu'on ne le supposait anciennement. Des
DE L'ISTRIE ET DE LA DALMATIE.
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travaux faits au sud vers Prodol, au nord vers Vielles, ont montré que les couches s'étendaient de part et d'autre assez loin du centre primitif d'exploitation, situé dans la. vallée
de Carpano ; leur direction moyenne est de 5o° E. et leur plongement de ioà 15 vers le sud-est dans toute la région
exploitable. Le relèvement est beaucoup plus brusque sur le bord oriental du bassin, là où les affleurements font défaut. D'après l'ensemble des observations ci-dessus, il semble que l'hypothèse du flottage soit la seule qui permette d'expliquer la formation des combustibles de Carpano. L'abse presque complète de dépôts argileux dans l'ensemble
desnefeormations
d'eau douce de cette localité, la rareté des empreintes végétales et leur mauvais état de conservation, les variations brusques d'épaisseur qu'on ne peut guère attribuer ici à des actions mécaniques, tout contredit l'idée d'une formation sur place et semble indiquer, que ces combustibles proviennent de l'accumulation de débris végétaux, amenés par les cours d'eau d'une terre située au sud-est. Ces débris se seraient déposés dans des lagunes littorales, situées entre cette terre et la mer assez profonde où se déposaient les couches inférieures à foraminifères de l'étage liburnien, bien développées en Croatie. Le soulèvement qui a donné aux dépôts ainsi formés leur allure actuelle, paraît remonter à l'époque du miocène inférieur, d'après l'allure, des petits bassins néogènes qui existent dans la région.
Alitérations locales 1111U conalmstilDle. Bien que les combustibles de Carpano ne soient pas précisément très
altérables à l'air, ils finissent néanmoins par subir l'action des agents atmosphériques. Ils se transforment en une sorte de terreau brun, très meuble, médiocrement combustible et où la proportion -de cendres est notablement plus élevée que dans le charbon normal, comme on le verra plus loin. Cette altération s'est naturellement produite à partir des Tome TH, 1883.