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NOTE SUR LES EXPLOSIONS DE GRISOU
SURVENUES DANS LE BASSIN DU DURHAM.
garantissaient seules la marche régulière et l'indépendance des aérages des deux mines.
Foyer d'aérage ; volumes d'air.
La ventilation
à, travers ce long réseau était produite par un foyer de 6m,Lio sur 1°',85, placé près du pied du puits de retour d'air, et que l'on pouvait alimenter soit avec de l'air frais; soit avec l'air des retours. Lors de l'accident, c'était l'air des retours qui passait sur le foyer. Il circulait dans la couche Harvey un volume d'environ 24m3,86 par seconde, qui, d'après les jaugeages faits huit jours avant l'explosion, se répartissaient comme suit META F.S CUBES
par seconde.
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Côté sud des puits
Chaudières au fond, près de la base du puits d'entrée Quartier de Pit narrow board de Cross cul de Ileadways
7,728
2,005 5,927
4,026 5,177
Total
94,863
Dans le quartier de Pit narrow board, une partie seulement de l'air qui arrivait par la voie-maîtresse parvenait jusqu'à l'extrémité de celle-ci, pour gagner de là la face du long-wall et la parcourir en entier ; une portion, filtrant par les portes, entrait clans les voies de roulage fini south, second south, third south et gagnait ainsi les chantiers par un trajet plus court ; mais cet air venait à propos rafraîchir le courant qui parcourait la longueur considérable du front de taille. Dans le quartier des Headways on estime à un demi. mètrecube par seconde la quantité d'air qui s'échappait dans la mine de East-Hetton, à travers les portes ou la cloison des galeries de communication.
Grisou et poussières.
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La mine était réputée
moyennement grisouteuse. Les procès-verbaux des surveillants
n'avaient, pendant les trois mois précédant
l'accident, signalé que sept fois la présence du gaz en dif-
points. L'auteur du rapport au Parlement fait remarquer qu'en raison du pendage de la couche vers
férents
1'E,-S.-E., toute accumulation de grisou au toit des régions dépilées devait s'écouler vers les points indiqués sur le plan sous la mention : « points d'affluence du gaz » ; et les constatations consignées par les surveillants dans leurs
procès-verbaux confirmaient, paraît-il, cette manière de voir.
La mine était très poussiéreuse. On arrosait chaque
jour quelques points des voies de roulage, mais là seulement où c'était (1 absolument, nécessaire ».
Eclairage.
La seule lampe employée était l'ancienne lampe Davy avec écran mobile. Dans les grandes voies de transport les rouleurs portaient des feux nus, mais ils ne
dépassaient pas les écriteaux d'avertissement (caution boa)'ds) placés à des distances sûres des chantiers.
Circonstances particulières à l'époque de l'ex-
plosion. 1° Conditions atmosphériques. L'expiesion survint le 16 février 1882, à 2' 40m de l'après-midi. Si l'on examine le diagramme n° 1 de la PI. III, qui représente les observations barométriques faites, tant au jour qu'au fond, durant le mois qui précéda la catastrophe, il est indéniable qu'il s'était produit, pendant les jours précédents, une baisse inusitée et que cette baisse fut, à la surface, plus forte que jamais le 16 février (*). (R)
15 et
lE est vrai que l'observation faite au fond n'accuse, pour les
16, que la permanence d'un minimum qui avait déjà été
atteint une fois le 15; mais remarquons que cette observation précède sans doute de plusieurs heures le moment de la catastrophe ; Tome III, 1883. 17