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NOTE SUR LES EXPLOSIONS DU GRISOU
SUR VENUES DANS LE BASSIN DU DURHAM.
on l'avait balayé en changeant la disposition de la toile d'aérage, qui formait cloison médiane pour amener l'air jusqu'au front de taille. A l'avancement sud des
sept ou huit semaines avant l'explosion, la Southcrosscuts,
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la poudre, pour l'allumage des coups ; ils étaient à cet effet autorisés à se munir de clefs.
Circonstances de Ir geNplosion.
C'est à une
lampe avait montré une auréole bleue. Ces faits ne permettent guère de douter que la présence du grisou dans les travaux ne fât fréquente et probable. ment habituelle ; mais il semble que le gaz était fort nul cherché. En laissant de côté les mineurs eux-mêmes, qui
heure du matin, le 19 avril, que survint l'explosion. La
ne se mettaient pas en peine d'en constater la présence dans leurs chantiers (1, les surveillants, chargés de la recherche du gaz, ne paraissent s'être acquittés de ce devoir qu'assez
l'ordinaire.
légèrement. Du reste, de leur propre aveu,
lorsqu'ils
trouvaient du grisou à un front de taille avant la descente des hommes, si un changement dans la position de la toile d'aérage leur permettait de balayer ou diluer le mélange de manière que la lampe ne marquât plus, ils ne se don« riaient pas la peine d'en rendre compte, et ne consignaiein dans leur rapport journalier que le traditionnel ail rig hi. Dans ce chantier des South-crosscuts où la flamme de la lampe s'était montrée bleue, on n'avait, à la suite de ce symptôme, pris aucune précaution particulière pour le tirage des coups de mine. La mine était extrêmement poussiéreuse, et l'on n'y bisait point d'arrosages.
Éclairage. On n'employait que des lampes Clannï aux chantiers. Quelques années avant l'explosion, une tentative faite pour introduire la lampe Mueseler avait étè abandonnée à cause des plaintes des ouvriers qui lui tepiochaient d'éclairer mal. Les depztties ouvraient leurs lampes, lorsqu'on employai (*) Un des témoins de l'enquête admettait qu'un chantier pouvait être dans sa partie supérieure plein de mélange explosiblf, sans que les mineurs s'en aperçussent.
veille au soir, avant de répartir les travailleurs du poste de nuit, le chef de poste .avait examiné les lampes; d'ailleurs celles qui furent retrouvées après l'explosion et éprouvées parurent en bon état. La ventilation était bonne comme à Le poste comprenait 16 ouvriers et 2 deputies. Quatre ouvriers étaient employés au quartier des S outhcrosscuts , à l'avancement des deux galeries jumelles par
lesquelles on polissait vers le sud le traçage de la voie maîtresse du quartier. Ils travaillaient à la poudre pour le recoupage du banc stérile et du charbon du toit, un peu
en arrière des fronts de taille proprement dits. Depuis longtemps on n'entendait plus de chant de grisou dans cette région.
Deux ouvriers travaillaient, dans les mêmes conditions,
mais sans employer la poudre, au sous-quartier Est des North-crosscuts, à l'avancement de la galerie plate. Ce chantier, distant d'environ 565 mètres du puits en suivant les voies d'entrée d'air, était conduit vers l'Est sur 4-,5o à 5.,5o de largeur, et se trouvait avancé d'environ 27 mètres en cul-de-sac à partir du dernier recoupement. Pour que l'air y parvînt, la galerie était partagée en deux par une toile d'aérage jusqu'à environ 5m,65 du front de taille.
Dans ce chantier, le grisou se manifestait à l'ouïe d'une façon continue; il avait été entendu et remarqué durant la journée précédente, au mur de la couche et le long de la paroi de la galerie : suivant l'un, à ina,5o ou 1-,8o de l'avancement ; suivant un autre, à 5'1,5o ou 4'",5o et du côté du retour de l'air. Il bruissait comme s'il avait barboté dans l'eau. Néanmoins, suivant le depzay du poste de