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RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.
MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER DE LA CORSE.
Cette étude a été faite en admettant que les conditions du tracé comporteraient en général des déclivités nettes (c'est-à-dire comprenant l'influence de la courbe) ne dépassant pas 25 millimètres par mètre, et des courbes d'un rayon supérieur à i oo mètres ; les courbes de 100, 200, 5oo et 400 mètres étant considérées d'ailleurs comme équi-
valentes à des déclivités de 4, 3, 2 et 1 millimètres. Pour le passage des faîtes, pour lesquels on admet des rampes de 3o millimètres, la sous-commission, d'accord avec M. l'ingénieur en chef Gay, pense qu'il y aura lieu de recourir à la double traction ; mais elle ajoute que cette double traction devra se faire en plaçant, pour monter la rampe, la première machine en tête du train et la seconde machine en queue, non attelée, et les deux machines en tête, pour la descente; on observerait d'ailleurs les prescriptions que la pratique a, depuis plusieurs années, sanctionnées pour le service des fortes rampes sur les grands réseaux de France. La sous-commission trouve prudent que, sur les rampes un peu longues, soient ménagés quelques paliers permettant la reprise des machines, et elle considère comme in-
dispensable qu'il y ait, au faîte de ces rampes, un palier à voie dédoublée, de longueur suffisante pour permettre la manoeuvre du passage de la seconde machine de la queue
à la tête du train. Nous devons rappeler que, d'après la proposition de M. l'ingénieur en chef de la Corse et la première partie de ce rapport dont les conclusions ont été adoptées par le Comité technique, une condition absolue de l'établissement des chemins de fer corses est que le rayon minimum des
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les chemins tracés dans d'autres conditions, adopter une limite de rayon inférieure à 100 mètres, mais le matéiiel devrait être étudié en conséquence, soit avec des entr'axes moindres, soit en employant des trains articulés ou des boîtes radiales. La sous-commission a cru devoir joindre à son rapport les croquis de quelques types de ce genre. (Voir planches IX, XI et XIII).
La courbe Distance des essieux du matériel roulant. limite de i oo mètres permet de donner aux véhicules portés sur deux essieux un empatement de 3 mètres. En effet, en introduisant cette valeur dans la formule pratique 15
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admise pour l'établissement du jeu, où 28 représente le jeu total, perpendiculaire à l'essieu, des boîtes dans les plaques de garde, d la distance des essieux (3 mètres), p le rayon minimum (i oo mètres), e la largeur de la voie d'axe en axe (lm, o5o) (*), on trouve pour a la valeur 3 x 1.050 == 0,0079. 400
soit environ un jeu de om,008 entre les joues des boîtes à graisse et les branches des plaques de garde correspondantes. Ce jeu est parfaitement admissible et ne nuira en rien à la stabilité du matériel.
La conicité des bandages Conicité des bandages. sera i/2o ou mieux 1/17 (déjà admise par la sous-commission).
courbes restera fixé à ioo mètres. La sous-commission, dans l'étude du matériel, a admis cette condition essentielle, et la limite fixée ne saurait être dépassée sans de
La sous-comMaximum de charge sur les essieux. mission a également cru devoir profiter de toute la latitude
graves inconvénients pour le matériel projeté, notamment pour le matériel à voyageurs. Sans doute on pourrait, pour
(*) Dans ces calculs nous avons supposé adopté le rail à double champignon de om,050 de largeur de tête.