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MATÉRIEL DES ClIEMINS DE FER DE LA CORSE.
Si l'on appelle T le travail de la vapeur sur les pistons, par inètn parcouru ; R la résistance du mécanisme ;
r la résistance par tonne au roulement correspondant à la vitesse du train ; ni l'inclinaison de la voie exprimée en millimètres par mètre; Q le poids total de la machine, Q' le poids adhérent, Q" le poids
du tender, C la charge que la machine pourra remorquer, on aura T
R
r
m
faut donc que C satisfasse à la con-
Cln!
da rescpeomnaten.
Cette manière opérer est la seule qui soit rationnelle et qui permette de calculer, avec une approximation sérieuse, les charges que les machines peuvent remorquer aux différentes vitesses. Elle
est en usage depuis de longues années sur le réseau de Lyon, où elle a permis d'utiliser toute la puissance des machines, principalement des machines à marchandises dont les charges dépassent souvent de 3o p. 100 celles qui sont admises pour les mêmes Le calcul des charges qu'une machine peut remorquer à des vitesses données comporte donc trois déterminations principales i° Celle de la quantité de la vapeur fournie par la chaudière en une e hheure; Celle
e la quantité de vapeur dépensée par kilomètre par-
Les formules que nous allons établir diffèrent notablement de
+ Q")
r
étant le coefficient d'adhérence. D'après les expériences de MM. Vuillemin, Guébhard et Dieu. donné, ce coefficient varie
travail T sur les pistons, et par suite la charge remorquée C cor-
couru à une vitesse déterminée; 3° Celle du travail indiqué et du travail disponible de la vapeur par mètre parcouru.
dition C
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types sur les autres réseaux.
(Q + Q")
Mais la charge C ne pourra être atteinte qu'a la condition que l'effort tangentiel à la circonférence des roues, ou TRQ'r,soit inférieur à l'adhérence Q'
RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.
de!
5
à
et même . Sur le réseau 11
Lyon, on admet le chiffre de 0,14, que nous adopterons. Pour une machine donnée, le travail effectué par la vapeur sur
les pistons, pendant que la machine parcourt une
distance de
mètre, dépend de la longueur de l'admission ; grâce
à la distri-
bution par coulisse, le mécanicien peut faire varier
cette lon-
gueur depuis 7 à 8 p. 100 jusqu'à 75 p. loo environ. La dépense de vapeur varie nécessairement avec la longueur de l'admission, et on verra tout à l'heure qu'elle lui est sensiblement proportionnelle. La vitesse que la machine peut atteindre est proportionnelle a
la production de vapeur de la chaudière et en raison inverse de l'admission. Si donc on connaît la production de vapeur par heure ou la puissance de vaporisation de la chaudière, ainsi que la consommation de vapeur de la machine par kilomètre parcouru pour une certaine longueur de l'admission, on aura une relation quiel permettra de calculer cette longueur en fonction de la vitesse, réciproquement ayant la longueur de l'admission, on en déduit le
celles que M. Marié a adoptées pour le calcul des charges des machines du réseau de Lyon. Elles sont moins simples que ces dernières, mais nous croyons qu'elles donnent des résultats plus approchés de la vérité, au moins quand il s'agit d'une machine non encore mise en service. En effet, les coefficients pratiques qui entrent dans les formules de la Méditerranée ont été déterminés, dans
chaque cas particulier et pour chaque type de machines, d'après les résultats de l'expérience. Mais ces déterminations, qui sont le complément nécessaire du mode de calcul adopté, ne sauraient être faites pour une machine en projet. I.
Quantité de vapeur fournie par la chaudière.
Sur la plupart des réseaux français, on admet que la production de vapeur des chaudières locomotives augmente avec la vitesse. Cette idée peu rationnelle, et fondée sur des observations imparfaites, a été combattue par MM. Marié et Couche. M. Marié a calculé les charges de ses machines en admettant une production constante de vapeur par heure, quelle que fût la vitesse, et comme ces charges sont pratiquement remorquées tous les jours, il y a là une preuve certaine de la justesse de ses vues. Les nombreuses observations qu'il a faites sur cette questions l'ont amené à reconnaître que la production de vapeur ne dépend que de la surface de