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MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER DE LA CORSE.
RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.
Quand la flamme est parallèle à la voie, elle n'est pas visible le jour, et la nuit on n'aperçoit que le feu blanc de la lanterne : cela signifie que l'aiguille occupe bien sa position normale.' Si, au contraire, la flamme verte se présente transversa-
lement et si, la nuit, on aperçoit un feu vert, c'est que l'aiguille n'est pas dans sa position normale. Tel est le résumé des diverses dispositions de voies, de bâtiments et de signaux que la sous-commission croit devoir recommander aux ingénieurs de la Corse. Ces dispositions ne répondent pas évidemment à tous les cas qui peuvent se présenter, mais elles conviennent à la plupart d'entre eux et pourront servir de guide ou de programme clans l'étude qui doit être faite de chaque espèce en tenant compte : de l'importance de la population à desservir et de son plus ou moins d'aptitude à se déplacer ; de la nature et
de l'abondance du trafic de petite vitesse, ainsi que du sens dans lequel se font les transports, du nombre de trains, etc., etc. Paris, le e" décembre 1882.
Le Bapportezir. de la Sous-Commission,
Le Président,
A. SARTIAUX.
SÉVÈNE.
CINQUIÈME PARTIE. TYPE DE MATÉRIEL ROULANT A VOYAGEURS POUR LA PAR.
TIE DE RÉSEAU A COURBES RAIDES ET A FORTES
DÉ«
ELIVITÉS.
La sous-commission chargée par le Comité de l'exploitation technique des chemins de fer de l'étude du matériel fixe et roulant des chemins de fer corses avait, dans son
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premier rapport du 2 janvier 1881, traitant des conditions d'établissement de la voie, exprimé le vif désir que le rayon des courbes de voie courante fût, autant que possible, supérieur à 2oo mètres et ne descendît qu'exceptionnellement aux limites inférieures de '15o et surtout de loo mètres. Elle faisait remarquer que, avec le matériel rigide ordinaire comportant des écartements d'essieux de 9.m,20 3 mètres, les courbes de ioo et de 200 mètres de rayon des chemins à voie de i mètre équivalaient à peu près aux courbes de 3oo et de 400 mètres des chemins à voie de rm,45o et que, par conséquent, il convenait d'adopter les courbes équivalentes à celles que l'expérience a fait reconnaître sur la voie normale comme les plus favorables à un bon service de traction.
Partant de ce principe, la sous-commission, dans son rapport du co mai 1881, a donné le programme d'un matériel à voyageurs du type ordinaire avec caisses reposant sur un châssis de 6 mètres à deux essieux écartés de 5 mètres; la sous-commission indiquait que les besoins de l'exploitation pourraient démontrer l'utilité d'employer des voitures à long châssis du type des voitures à couloir. Depuis que ces rapports ont été rédigés, la sous-commission a appris que M. le Ministre des travaux publics avait, sur l'avis du Conseil général des ponts et chaussées, prescrit aux ingénieurs de la Corse d'étudier quelles seraient, au point de vue de la dépense, les conséquences de la substitution de rayons supérieurs au rayon de too mètres admis dans les premiers projets. Cette étude a montré que, dans certaines parties, la dépense serait augmentée de 1/5 à 112 par cette simple substitution, tandis que sur d'autres on obtiendrait l'améliora-, fion avec un supplément de dépenses minimes. En conséquence, M. le Ministre, dans 8 juin 1881, a prescrit de conserver le une décision du rayon de ioo mètres comme minimum, mais d'adopter celui de 15o mètres