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ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUVEAU
ET SUR UN GRAND TRAVAIL ul Y EXÉCUTER.
reléguée au second plan par suite du défaut d'entente,
loin. Enfin sur le versant nord de l'ancienne vallée de l'Arc, tout près de l'étang de Berre, dans les territoires de La Fare et de -Coudoux, l'étage fuvélien avec son facies et ses fos-
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reprise, sous le coup de la nécessité, avec plus de largeur et une appréciation plus complète des conditions auxquelles il fallait satisfaire, préoccupe depuis dix ans, pour la faire
aboutir, le directeur si compétent et si expérimenté de la Société des charbonnages des Bouches-du-Rhône, à qui reviendra tout l'honneur de son exécution. Reste à choisir rationnellement le point de départ et le point d'arrivée de ce grand travail.
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siles propres reparaît sous les formations supérieures qui ont empli la vallée. Des concessions autrefois instituées sur cette partie du bassin et que des tentatives d'exploitation remontant à quelques années ont donné ,occasion d'étudier, ont permis d'y faire des constatations intéressantes au point de vue de la continuité, non pas du terrain qui renferme les veines de lignite cette continuité n'a jamais été mise en doute mais des couches de charbon elles-mêmes.
Dans le tableau du 5 ler, chapitre T, j'ai attribué au groupe fuvélien une épaisseur de 200 mètres. Il est à peine
CHAPITRE III. ÉTUDE DU TRACÉ DE LA GALERIE.
Allure des couches exploitables.
Détails divers.
Il a déjà été dit que le terrain de lignite s'oriente autour d'un promontoire de calcaire secondaire séparant les vallées de l'Arc et de l'Huveaune, entre les villes de Trets et d'Auriol. Le point le plus occidental de cette chaîne est si-, gnalé par l'auberge de la Pomme, bâtie à la croisée des routes nationales n°g 96 et 8 bis. Les lignes de niveau des couches, d'abord est-ouest, passent progressivement au nord-sud, en allant de Trets à Peynier, Fuveau et Gréasque ; elles dépassent même légèrement l'orientation méridienne pour revenir vers la direction ouest-est, mais avec le
pendage du côté sud. On retrouve les couches exploitables avec le pendage franchement sud au nord du village de Mimet dans la direction de Mimet vers Simiane, sans .atteindre toutefois le méridien de ce dernier village, sauf en des réapparitions dont il sera question plus
besoin de dire que c'est là une épaisseur moyenne. Elle peut osciller entre 220 mètres et iSo mètres si l'on élague des épaisseurs les plus faibles celles qui sont tout à fait sur les bords du bassin et qui seraient encore au-dessous de mo mètres. L'épaisseur maxima du terrain se présente comme on pouvait le présumer vers le centre du bassin. Je donne comme exemple une coupe détaillée qui me paraît avoir été ;prise aux environs de l'ancien puits du Rocher-
Bleu et qui réalise à peu près le maximum d'épaisseur constaté. On voit que sans parler de quelques filets tout à fait insignifiants, on peut compter sept couches qui sont dans l'ordre descendant celles que donne le tableau suivant, lequel fournit aussi divers renseignements intéressants à connaître. On doit noter que les chiffres portés à ce tableau ont négligé à dessein les points trop éloignés des centres d'exploitation connus ou ceux placés tout à lait sur la lisière du bassin où le caractère tout à fait prépondérant de dépôts littoraux, sans jeter le moindre doute sur l'assimilation des couches avec celles qui sont connues dans les régions exploitées, altère plus ou moins profondément leur épaisseur et leurs distances respectives.