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ET SUR UN GRAND TRAVAIL A Y EXÉCUTER.
ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUVEAU DISTANCE VERTICALE
NOMS DES COUCHES.
lage du bassin, et bien qu'elles soient l'une au-dessus de l'autre et distantes en verticale de moins de 5o.tnètres, on voit que les courbes, bien qu'affectant dans l'ensemble des allures non contradictoires, ne sont point semblables. De
ÉPAISSEUR DE LA PATITM DES COUCHES
entre
Utile.
les couches. Minim.
Maxim
Stérile. Maxim.
Minim
0,20
0,45
0,30
0,32
0.20
0,44
0,35
0,30
0,25
0,40
0,30
b,*2;
b;i3ti
.0,30
0,3E.
"eiYi
.0;4/9
Mine de Euveau ou de Gréasque
Id. de Deux-Pans
Id. de l'Eau.
Ci
13
9 18
Id. du Gros-Rocher Id. de Quatre-Pans.
10 .48
Mauvaise-Mine
0,35
sa
os:; 28
0,50
0.50
7
Grande-Mine .
2,50
0,60
0,48
0,10
Ce tableau montre que la couche inférieure ou Grande-
Mine est toujours exploitable; que les trois qui la surmontent le sont parfois et cela arrive dans l'ordre de fréquence descendant suivant : Quatre-Pans, Gros-Rocher et Mauvaise -Mine. D'une manière générale on peut dire que les épaisseurs des couches de charbon varient dans
e même ordre que celle du dépôt entier, ainsi,
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par
exemple, alors qu'à l'orient. du bassin, côté de Trets et de Peynier, la Grande-Mine est assez mince et seule exploitable, à partir du méridien de Belcodène les trois autres couches formant le groupe des Petites-Mines le sont partout, au
moins l'une ou l'autre d'entre elles en même temps que s'accroît à l'ouest la puissance de la masse stratifiée qui les recèle; cependant la loi de variation d'épaisseur des veines de lignite est moins simple que cela ne paraît au premier abord. 11 y a d'abord les variations qu'on peut dire locales, celles qui se produiront sur l'étendue d'une grande galerie d'allongement. Les diagrammes (PL IV, fig. 2 et 3), dus à M. Bouche, ingénieur de la Société de Charbonnages des Bouches-du-Rhône, ont pour effet de faire bien saisir comment elles ont lieu sur les deux plus grandes galeries de rou-
ces variations locales il n'est pas possible ni utile même de chercher une explication détaillée, on peut y voir seulement comme un reflet de la théorie de la formation des combustibles minéraux exposée par M. Grand'Eury comme résumé de ses beaux travaux. Il est certain que ces variations re-
lativement brusques vont bien mieux avec l'idée de ces courants intermittents, de ces ruissellements violents, que la végétation et l'enfouissement progressif sur place. Il y a ensuite les variations régionales, et celles-ci, plus intéres-
santes que les précédentes peuvent et doivent même se rattacher à l'état de la surface du sol émergé lors du dépôt des couches. On remarque, par exemple dans le bassin de Fuveau, que toute la lisière sud à partir de la concession
de Peypin et Saint-Savournin (Nord), région des puits Notre Dame et Saiut-Joseph, jusqu'à l'extrémité occidentale du lambeau dit de Gardanne, entre Simiane et Mimet a
toujours donné des épaisseurs de charbon beaucoup plus favorables que le centre du bassin; là toutes les couches, y compris la Mauvaise-Mine, sont exploitablessauf en de rares passages. Ou. peut y voir, dans la théorie du savant que je viens de citer, la preuve d'une plus grande abondance dans
la végétation qui préparait, tout le long de la chaîne de l'Étoile, les matériaux pour la sédimentation carbonifère dont nous eXploitons aujourd'hui les produits. Je'donne diverses coupes détaillées des trois couches les plus exploitées du bassin afin qu'on puisse se rendre compte de l'amplitude qu'affectent ces variations régionales (Pl. 1V,
fig. 1, 4 à Io et Pl. V, fig. t à 12). Toutes ont été prises dans des chantiers en exploitation, et il faut noter qu'il y a toujours au-dessous des couches ainsi représentées divers filets généralement inexploitables, entremêlés qu'ils