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STATISTIQUE DES
106
MINES DE HOUILLE.
A.
1.
BASSIN DE SAINT-ETIENRE
107
CCIDENTS DE GRISOU.
GROUPE DE LA LOIRE,_ Departement de la Loire.
concession de Même (suite). DATE
de
LIEU de
l'accident.
CAI,SES DE L'ACCIDENT
NOMBRE
CID
.
d'ouvriers
mat
à«-
Tués.
mmm
mn es
mm ou
Blessés.
o
6
3
Causes directes de l'intlam-
de
l'accumulation du gaz.
notion du gaz.
8
9
Galerie de niveau de 16 de
à feu nu.
7
OBSERVAI-IONS.
Causes
indirectes, 10
11
TODUOS
1230
Puits 3 SaintBrûlés. 23 Août Claude.
9
1862
13e
Brûlé légèrement.
Lampe
Cause fortuite.
longueur , aérée seulement par diffusion et éboulée
couche.
sur une longueur de
La couche était peu gazeuse. Le grisou n'avait pas été signalé depuis 25 Indications générales. as. On se servait de lampes ordinaires. Une galerie de niveau partant d'un grand plan incliné avait atteint Circonstances de l'accident. 16' de longueur; on l'avait abandonnée pour ne pas approcher trop près de parties incendiées qu'on supposait être à 29"' de distance. Un éboulement s'était produit dans cette galerie sur une longueur de 8 mètres et deux ouvriers étaient occupés à le relever. L'un d'eux, en montant sur les déblais, éleva sa lampe à feu nu pour examiner la partie supérieure de la galerie qui menaçait de s'ébouler de. nouveau
el détermina une explosion de gaz qui leur causa à tous deux des brûlures mortelles. Deux autres ouvriers, qui se trouvaient dans le plan incliné, furent également brûlés, l'un mortellement, l'autre légèrement.
L'explosion fut faible et toute locale.
Remarques particulières.
Le courant d'air passait dans le plan incliné, à l'extrémité de la
galerie de niveau. Deux heures avant l'accident, le gouverneur avait visité la galerie et avait examiné le toit sans reconnattre la présence du grisou. Peut être le gaz provenait-il do la distillation de la houille dans des parties en feu distantes de 23m seulement du lieu de l'accident T
231
1868
11 Décembre
Puits SaintLouis.
311
1
1217.233
Chantier remonte.
en
id.
légèrement.
Iie
Imprudence ds
la victime ,
La H° couche était peu gazeuse; la 100 au contraire, qui était voisine, Indications générales. contenait du gaz en quantité notable. Le travail se faisait avec des lampes à feu nu, excepté aux
avaitpénétrédaus son chantier avss
avancements non aérés où l'on se servait de lampes de sûreté. Le gouverneur visitait les chantiers tous les matins ayant l'arrivée des ouvriers.
une lampe à fa
couche.
nu avant la visas du gouverneur.
Circonstances de l'accident.
Un ouvrier se rendait à son travail ; au moment où il arrivait à
sou chantier, une petite quantité de grisou s'enflamma sur sa lampe et le brûla très légèrement. Simple flambée de gaz.
Remarques particulières.
Le jour de l'accident la victime avait pénétré dans son chantier
met que la visite ne fût faite et avant l'arrivée de ses camarades.
232
1869
id.
12 Août
458
2
134.370
Remonte
en
cul-de-sac abandonnée depuis 2
Brûlés. 12e
jours, par suite
couche.
d'une forte venue d'eau provenant 'd'en tranchant que l'on avait ren-
contré et qui dégageait en ntême temps du gaz.
SI
id.
Négligence (P la Direction, qui aurait dû défens dre l'entrée ds la remonte avant qu'elle n'eût été visitée.
Deux mineurs 'venaient avec des lampes à feu nu chercher des Circonstances de l'accident. outils dans une remontée en cul-de-sac, longue de 26m, qu'une forte venue d'eau les avait obligés à abandonner. Le grisou prit feu sur leurs lampes et leur fit à tous deux des brûlures mortelles. Les arrêtés préfectoraux des 10 février 1823, 29 septembre 1833 et Remarques particulières. '21 billet 1836 prescrivaient : 1° une visite journalière et à la lampe de sûreté de tous les chantiers avant l'arrivée des sucriers; 2° le maintien en état de bon aérage de tous les travaux momentanément abandonnés n'élt-adiet -spaass. défendu aux ouvriers ; 3° l'emploi exclusif de la lampe de sûreté dans antiers car': esn
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On n'avait jamais rencontré de grisou dans cette partie de la mine. Cependant la venue d'eau au sommet de la remonte laissait dégager des gaz et quelques heures avant l'accident, un ouvrier, dépêché par le gouverneur pour voir si l'avancement do la remonte donnait toujours beaucoup de gaz, n'avait pu dépasser le milieu de la remonte et avait dû rétrograder avec sa lampe éteinte. Connaissant cet état de choses, la Direction aurait dû défendre l'accès de cette remonte jusqu'à complète expulsion des gaz.